Lutte contre le cancer : Un nouveau dis positif fait entrée dans le protocole des soins dans l’Adamaoua

Le Cameroun s’est joint au reste du monde pour célébrer hier, 4 février 2025 à la journée mondiale de lutte contre le cancer renouvelant son engagement dans la lutte contre ce tueur silencieux. Dans l’Adamaoua, bien que des activités grand public n’aient pas été organisées, les activités de prévention et de dépistage des cancers du col de l’utérus et du sein se poursuivent dans les formations sanitaires de la région.

La journée mondiale de lutte contre le cancer, célébrée le 04 février chaque année qui est une initiative de l’Union Internationale Contre le Cancer (UICC) vise à sensibiliser et mobiliser le plus grand nombre autour de l’un des plus grands défis de santé, afin d’éviter les milliers de décès liés au Cancer. Le thème de cette année, « Unis par l’Unique » s’inscrit dans cette logique.

A lire aussi: Sevrage : Une étape délicate dans la vie d’un enfant

Dans l’Adamaoua, zone où les réflexes du recours à l’hôpital ne sont pas toujours la chose la mieux partagée au sein de la communauté, un dispositif, le thermoablateur a été intégré au service de gynécologie de l’hôpital régional de Ngaoundéré. Selon le chef de ce service, docteur Achille Nana, toutes les femmes qui viennent en consultation gynécologiques sont dépistées automatiquement. Le but est de détecter très tôt les lésions précancéreuses afin de faciliter la prise en charge. Selon les explications, le thermoablateur a la forme d’une aiguille reliée à un générateur qui délivre un courant alternatif diffusé dans les tissus avec les lésions. Au fur et à mesure que les cellules chauffent, elles sont détruites. Ce qui empêche les lésions d’évoluer vers un cancer. Cet appareil acquis grâce au Comité National de Lutte contre le Cancer vient appuyer les efforts du personnel de ce service qui se déploie au quotidien dans la recherche des cas.

L’introduction de cet équipement participe de la volonté de lutte contre cette maladie qui fait chaque année des victimes. À travers les activités de dépistage des cancers du col de l’utérus et du sein à l’hôpital régional de Ngaoundéré, l’idée est de ne pas attendre Octobre Rose pour intensifier la lutte.

Jean Besane Mangam