Lutte contre le paludisme : les parlementaires se mobilisent de plus en plus pour la mobilisation des ressources

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Réunis le mardi 22 mars 2022 à Yaoundé, la task force des parlementaires engagés dans la lutte contre le paludisme en collaboration avec l’organisation non gouvernementale Impact Santé Afrique ont discuté du sujet y affèrent.

Bien que des efforts soient fournis au quotidien par les pourvoir publics dans la lutte contre le paludisme, il n’en demeure pas moins que cette maladie reste toujours la plus mortelle au Cameroun. Chaque année, le pays enregistre au moins 7 millions de cas et 11 500 décès, selon les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de 2020. Le paludisme représente environ 50% des causes d’hospitalisation et demeure l’une des principales causes de mortalité, avec en moyenne 30 décès par jour enregistrés dans les formations sanitaires. Les enfants de moins de 5 ans représentent 60% de décès et 100% de la population est à risque de contracter le paludisme. Il est donc question de stopper la saignée. Il faut réduire plus possible voire, anéantir le paludisme au Cameroun et en Afrique. Mais ces actions seront possibles avec une forte mobilisation de moyens financiers dont les acteurs de la société civile ont besoin. Jusqu’à présent, le Cameroun alloue moins de 10% de son budget à la santé.

En date du 15 juin 2021, lors du lancement officiel de la Task Force des Parlementaires pour la mobilisation des ressources en faveur de la lutte contre le paludisme au Cameroun, l’accent était mis sur l’application de la déclaration d’Abuja en 2001, qui indique que les Etats africains doivent allouer 15% de leurs budgets à la santé. En outre pour accentuer la lutte, en date du vendredi 22 octobre 2021 à Yaoundé, Pauline Ndoumou, Députée à l’Assemblée Nationale et Présidente du Réseau des Parlementaires pour les questions de Populations, de Développement et de Santé Publique (RPPDS) avait reçu une lettre des acteurs de la société civile visant à l’augmentation du budget alloué à la santé et les fonds de contrepartie Fonds mondial. « Nous, organisations de la société civile paludisme sommes particulièrement touchées par les décès des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes et le silence qui continue devant ces faits. Nous pensons que les membres du RPPDS et la task force des parlementaires pour la mobilisation des ressources en faveur de la lutte contre le paludisme peuvent contribuer à changer la situation notamment en assurant l’augmentation dans le budget de la santé, de la ligne de la lutte contre le paludisme et la mobiRéunis le mardi 22 mars 2022 à Yaoundé, la task force des parlementaires engagés dans la lutte contre le paludisme en collaboration avec l’organisation non gouvernementale Impact Santé Afrique ont discuté du sujet y affèrent. Jean-Claude KENDEG Divine KANANYET (Stg) Son utilisation est dangereux pour la santé Selon la Présidente National de l’Ordre des Opticiens du Cameroun, le Dr Vénérande Douanla, l’exposition aux Radio frequency (RF) émises par le téléphone portable peuvent baisser de la fertilité, troubler l’audition, perturber le sommeil et causer le cancer du cerveau. Smartphone lisation des fonds de contrepartie pour le Fonds mondial pour l’année 2022, qui s’élèvent à au moins 48 milliards FCFA. Ces fonds de contrepartie vont permettre de débloquer la totalité des 101 millions d’euro attribuée au Cameroun par le Fonds mondial entre 2021 et 2023. », pouvait-on lire dans ladite lettre.

La réunion du mardi 22 mars 2022 était alors la continuation des activités pour la mobilisation des ressources. « En ce qui concerne la task force, nous avons tenu notre première réunion afin de mobiliser les ressources et ensuite essayer de fédérer ou mutualiser les ressources au niveau de certains ministères. Pour le moment, nous n’en disposons de rien dans la cagnotte mais, nous supposons qu’une ligne budgétaire existe au ministère de la Santé publique, d’où il nous reste de sensibiliser, emmener le gouvernement à augmenter cette ressource car nous avons vraiment besoin d’atteindre objectif zéro paludisme au Cameroun. », indique Pauline Ndoumou, députée à l’Assemblée Nationale et Présidente du Réseau des Parlementaires pour les questions de Populations, de Développement et de Santé Publique (RPPDS).

La situation épidémiologique de la riposte au paludisme dans le monde fait état de ce que, le Cameroun fait partie des 11 pays les plus touchés par cette maladie. Au plan interne et national, celle-ci indique qu’à date près de 3 150 784 cas ont été rapportés en 2021, pour 3863 décès, représentant respectivement 30% des motifs de consultation, contre 29% en 2019 et 14,3% des décès survenus dans les Formations Sanitaires contre 17,2% en 2020. Ces données permettent de constater d’une part, une augmentation de l’incidence du paludisme et d’autre part, une baisse de la mortalité attribuée à cette maladie. Cette situation qui pourrait être interprétée différemment, il serait utile de noter que de manière globale, il y a une stagnation de la riposte contre la maladie.

Jean-Claude KENDEG

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