Lutte contre le VIH/SIDA Une bonne nouvelle pour le public

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Présenté aux publics le 9 juillet 2024 par le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, le protocole de l’algorithme de dépistage et de diagnostic du VIH/SIDA a fait bon écho auprès des formations sanitaires et du public qui disent ainsi au revoir aux faux tests du VIH/SIDA.

 

Le passage de 2 tests à 3 tests a été bien accueilli par le public. « Très belle initiative, je dirais même un atout pour tous les Camerounais de pouvoir bénéficier des meilleurs soins de santé », affirme Gérard Mbarga Ntede, un internaute sur la page Facebook du MINSANTE ; « ce protocole va nous éviter les faux tests qu’on avait déjà eu à remarquer dans certains centres de santé et qui nous obligeaient à aller de centre de santé à centre de santé à la recherche du meilleur diagnostic », ajoute un citoyen.

La même impression est perceptible dans le centre hospitalier Pasteur Legrand au quartier Biteng dans la ville de Yaoundé : « Cela nous évitera les faux tests à cause d’un détermine mal conditionné. » « Ce protocole est une montée en spécificité et pour pallier ce qui est satisfaisant pour nous », explique un anonyme. Par ailleurs, le fait que cela soit également gratuit ravi le public qui se voyait mal dépenser des sous pour ces tests. « Moi, j’avais peur qu’on nous dise que comme on va faire 3 tests, il faut donner l’argent. » Parce que nous étions habitués à faire ça gratuitement. « C’est tout ce dont j’avais peur, mais le reste, je suis contente », confie maman Nathalie. Néanmoins, au lendemain de la sortie du ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, certains centres de santé, notamment le centre de santé DEMA au carrefour Colombia dans l’arrondissement de Yaoundé 3, ont révélé ne pas encore être édifiés sur le sujet. L’on se demande pourquoi ?

En effet, ce nouveau protocole permettra d’éviter les cas de faux diagnostics du VIH/SIDA qui étaient devenus courants dans nos centres hospitaliers, situation qui a permis à certains citoyens d’être mis sur antirétroviraux alors qu’ils ne le devraient pas. Donc, les populations sont rassurées et seront désormais fixées sur leur état sérologique sans aucune ambiguïté.

Il est à noter que cette transition se fera en deux phases : la première est prévue pour la deuxième moitié de 2024, elle va s’étendre sur 3 mois et couvrir 4 régions, notamment le Centre, le Littoral, le Sud et l’Ouest. La deuxième, elle, s’étendra sur l’ensemble du territoire national, intégrant progressivement la population générale en 2025. Ceci en vue de réaliser une transition efficace, apprend-on de la Celcom-Minsanté. Et ainsi lutter davantage contre le VIH/SIDA.

Audray NDENGUE Sgt

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