Mélong : la sauce jaune emporte 04 personnes

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Le drame s’est produit le dimanche 30 janvier 2022, dans l’arrondissement de Melong, département du Moungo, région du Littoral, chez une dame réputée pour la qualité de sa cuisine.


Déjà 4 morts, au rang desquels Pierre Mbouna, tuteur du DP de MenouActu, qui menaçait déjà la soixantaine. Une quinzaine de personnes sous soins intensifs, voilà le bilan de la consommation du taro dominical chez une tenancière de restaurant à Melong, au lieudit rond-point. L’on signale aussi que la restauratrice ainsi que ses plusieurs de ses enfants ayant consommé le taro sont actuellement sous oxygène, à l’hôpital régional de Nkongsamba. Certains dans une situation critique. « Tous les clients après avoir mangé le taro au restaurant de Ma’a Jacqua y compris elle-même et ses enfants se trouvent Actuellement sous oxygène à l’hôpital de Nkongsamba », nous apprend une source. 

Symptômes du poison 

Pour le moment, les rescapés présentent les mêmes symptômes: douleurs et crampes abdominales, suivies de diarrhée. Les  éléments du commissariat de Melong descendus sur les lieux ont procédé au constat et sont en train de diligenter une enquête.  Les familles des personnes décédées attendent l’autorisation des autorités pour aller inhumer les morts. Vivement que les autres puissent sortir indemnes de cette intoxication consécutive au taro de la mort dont la pileuse est à automatiquement dix années d’expérience.

Rebelote 

Novembre 2021, trois enfants sont décédés après avoir mangé un plat de haricot à Dschang. Ils étaient âgés de 2, 3 et 5 ans. Des sources proches de la famille ne parviennent pas à élucider ce drame. La piste d’un empoisonnement par erreur est. Le décès des enfants après avoir mangé des plats suspects est devenu un fait banal au Cameroun. Godlive Nkwenty et ses deux femmes ont perdu la vie le 02 août 2021 après avoir consommé du couscous la veille à Kumba. Le repas qui a emporté toute la famille a été préparé par une des filles de Godlive. Bouleversée par le drame, elle n’arrive pas à expliquer ce qui s’est réellement passé.  « Hier soir, j’ai fait à manger. J’ai préparé du couscous du riz avec du “Eru”. Tout le monde a mangé même la deuxième femme de mon père. Nous sommes ensuite allés nous coucher », relate-t-elle. Le lendemain, elle a réchauffé le repas empoisonné et s’est rendue au champ. C’est là qu’elle fut informée du drame.  En plus du père et ses deux épouses, un voisin qui a aussi consommé le riz empoisonné a aussi perdu la vie. Selon d’autres sources, « le repas a vraisemblablement été empoisonné par inadvertance au raticide tombé du grenier dans la marmite au moment de sa concoction. Parmi les cinq personnes l’ayant consommé, apprend-on, seul un enfant est encore sous soins intensifs à l’hôpital baptiste de Kumba où la plupart des personnes sont mortes ». 

E.S.N

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