Ngaoundéré : Le retour du cache-Nez
Le cache-nez ou le masque facial, un gadget qui fut la star pendant près de deux ans dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, est de retour dans la région de l’Adamaoua. Cette fois-ci, il est utilisé comme rempart contre la poussière qui a envahi la ville.
La capitale de la Région de l’Adamaoua, une ville qui était autrefois vibrante, pleine de vie et d’activités, est désormais touchée par la poussière. Les habitants des quartiers périphériques et même certains du centre-ville sont contraints de faire usage du cache-nez dans leurs mouvements.
La situation de la voirie urbaine à Ngaoundéré est très préoccupante. Les routes, en grande partie en terre, sont criblées de nids-de-poule, et la poussière s’élève à chaque passage de véhicule. Les vents violents qui balayent la ville amplifient le phénomène, créent des murs de poussière qui s’abattent sur les habitants, leurs maisons et leurs commerces. La poussière s’infiltre partout, se loge dans les poumons, provoque des irritations oculaires et nasales, et rend la vie quotidienne difficile. Les habitants de la ville sont exposés à des risques de maladies respiratoires et doivent prendre des précautions pour protéger leur santé.
Les autorités locales doivent trouver des solutions pour améliorer l’état de la voirie urbaine et réduire la poussière. Les travaux de réfection des routes sont nécessaires, mais il est important de trouver des solutions durables pour éviter que la situation ne se répète.
Le cache-nez ou le masque facial, un gadget qui fut la star pendant près de deux ans dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, est de retour à Ngaoundéré. Cette fois-ci, il est utilisé comme rempart contre la poussière qui a envahi la ville.
La capitale de la Région de l’Adamaoua, une ville qui était autrefois vibrante, pleine de vie et d’activités, est désormais touchée par la poussière. Les habitants des quartiers périphériques et même certains du centre-ville sont contraints de faire usage du cache-nez dans leurs mouvements.
La situation de la voirie urbaine à Ngaoundéré est très préoccupante. Les routes, en grande partie en terre, sont criblées de nids-de-poule, et la poussière s’élève à chaque passage de véhicule. Les vents violents qui balayent la ville amplifient le phénomène, créent des murs de poussière qui s’abattent sur les habitants, leurs maisons et leurs commerces.
Les conséquences de la poussière, graves
La poussière s’infiltre partout, se loge dans les poumons, provoque des irritations oculaires et nasales, et rend la vie quotidienne difficile. Les habitants de la ville sont exposés à des risques de maladies respiratoires et doivent prendre des précautions pour protéger leur santé.
Les solutions, limitées
Les autorités locales doivent trouver des solutions pour améliorer l’état de la voirie urbaine et réduire la poussière. Les travaux de réfection des routes sont nécessaires, mais il est important de trouver des solutions durables pour éviter que la situation ne se répète.
La situation à Ngaoundéré est d’autant plus préoccupante que les autorités locales peinent à trouver des solutions durables pour améliorer l’état de la voirie urbaine. Les travaux de réfection des routes sont bloqués, et les efforts pour redonner un visage avenant à la ville et limiter les cas de poussière ne sont pas à la hauteur des attentes des populations. « Nous avons besoin de solutions durables pour améliorer l’état de nos routes », explique une mère de famille. Et d’ajouter « La poussière est un véritable fléau, et elle nous empêche de vivre normalement ».
Dans ce contexte où tout le monde se plaint de la poussière, les vendeurs de cache-nez de leurs côtés se frottent les mains. « En cette saison sèche, je peux vendre en moyenne 3 paquets de masque par jour », déclare Issa, vendeur ambulant de cache-nez à Ngaoundéré. “Je vends l’unité à 100f et dans un paquet, c’est 50, ce qui me fait 5000f par paquet. Mes clients sont surtout les conducteurs de moto-taxi”.
En attendant l’amélioration de la voirie urbaine par le projet C2D capitales régionales qui annonce le bitumage de 40km de voirie dans la ville, les populations continuent d’affronter la boue en saison des pluies et la poussière en saison sèche.
Jean BESANE MANGAM
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