Ce 16 octobre 2020, à l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation, l’entreprise du « Good food, good life » a organisé un webinaire avec des experts en nutrition du Cameroun et du Gabon afin de sensibiliser sur la question.
Il était 14h30 minutes lorsque le webinaire modéré par Carl MBOFUNG, Président de la société camerounaise de Nutrition a débuté. Avec pour panélistes le Pr Modestine Kana, spécialiste alimentaire et nutritionniste à l’Université de Douala, le Dr Ghislaine Nguema Nutritionniste au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville au Gabon, et lePr Innocent Guado, Chef du laboratoire des sciences alimentaires et de nutrition de l’Université de Doula ; le webinaire portait sur le thème « bien nourrir, aujourd’hui et demain. Ensemble. »
L’insécurité alimentaire (ISA) peut se présenter sous deux formes. D’un côté nous avons des personnes qui meurent de faim, et d’un autre des personnes qui mangent en excès. Très souvent, l’excès de nourriture s’accompagne de la nourriture trop grasse, trop sucrée, trop salée qui d’une manière ou une autre a des répercussions sur la santé et peut entrainer à la mort. Il est donc impératif pour tout individu de repenser ce qu’il consomme.
Avec une population de 2 230 908 habitants, 17% des enfants de moins de 5ans au Gabon souffrent d’une malnutrition chronique. 6% de femmes utilisent exclusivement l’allaitement maternel pour leurs enfants. 60% d’entre elles âgées entre 15 et 49 ans souffrent d’anémie. Afin de venir à bout de ces maux, Dr Ghislaine suggère quele ministère de l’agriculture joue sa partition. En effet, il faudra améliorer l’accessibilité physique et financière des aliments, promouvoir les régimes alimentaires nationaux par des guides alimentaires, mettre en œuvre les interventions de nutrition en milieu scolaire et enfin de prévenir la malnutrition chez la population en général.
Pour le cas du Cameroun 5,5 millions de personnes sont à risque d’insécurité alimentaire. Selon l’enquête nationale de sécurité alimentaire conduite dans les régions à risque en octobre 2019, on enregistre 35,9% de malnutrition chronique dans le Mayo-Tsanaga. Un taux d’accès à l’eau potable qui est de 54,5%dans la région de l’Est, de 57,9% dans la région du Nord, et de 69,5% pour les régions de l’extrême-Nord et de l’Adamaoua. Ceci dû aux facteurs de faible production, non disponibilité et à l’accessibilitédes ressources alimentaires.
Puisque bien nourrir s’appuie principalement sur la sécurité alimentaire, cela signifie un accès permanent de toutes les denrées alimentaires notamment en quantité et en qualité nécessaires pour mener une vie saine et active. NESTLE Cameroun l’a compris. Grâce à sa gamme de produits fortifiés notamment le cube MAGGI, le lait en poudre NIDO, la céréale infantile CERELAC, Nestlé aide plus d’un million de personnes en Afrique centrale à s’alimenter chaque jour. Cela participe de son éducation alimentaire. En plus, concernant l’éducation nutritionnelle ; la société a lancé un site internet unique en Afrique centrale qui donne des recettes alimentaires africaines,et qui indique comment cuisiner plus sainement ces plats. Enfin, elle n’a manqué de s’appliquer sur la qualité et la sécurité alimentaire.En effet, NESTLEs’assure toujours d’appliquer les standards les plus rigoureux et internationaux connus en matière de sécurité alimentaire.
Outre ce webinaire, Nestlé compte offrir des aliments à travers le programme Nestlé Cares qui consistera dans les prochaines semaines à faire des dons d’aliments au Cameroun et au Gabon afin de venir en aide aux enfants défavorisés et ainsi de lutter contre l’ISA en Afrique centrale.
Flavie WANCHA