Ordre national des Pharmaciens du Cameroun : Les futurs pharmaciens à l’école de l’éthique et de la déontologie
Le Dr Franck NANA, président de l’Ordre national des pharmaciens du Cameroun, a organisé une rencontre pour échanger avec ses futurs confrères ce 10 décembre 2024, à la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’université de Yaoundé 1. L’objectif était de les informer sur le fonctionnement de l’Ordre et de les sensibiliser aux responsabilités qui incombent à un pharmacien face aux patients.
Une nouvelle génération de pharmaciens s’apprête à intégrer le monde professionnel. Les lauréats en pharmacie des différentes universités du Cameroun sont conviés à un séminaire intensif ce 10 décembre 2024, à la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé I. Une occasion unique de les imprégner des valeurs fondamentales de leur profession et de les préparer aux défis de leur future carrière.
Il s’agit des lauréats en pharmacie des universités de Douala, Dschang, des Montagnes et de Yaoundé I. Ce séminaire revêt une importance capitale. Il marque l’entrée des nouveaux diplômés dans la communauté pharmaceutique et constitue une étape essentielle de leur parcours professionnel. Ces futurs pharmaciens bénéficient d’enseignements théoriques et pratiques sur l’éthique et la déontologie pharmaceutique. Ces notions fondamentales sont indispensables pour exercer leur métier dans le respect des règles et des valeurs de la profession. Les participants sont sensibilisés aux enjeux liés à la qualité des médicaments, à la relation avec les patients, à la confidentialité et à la responsabilité professionnelle.
Ce séminaire est une étape importante dans la vie de ces jeunes professionnels. Il leur permettra d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour exercer leur métier avec rigueur et humanisme. En investissant dans la formation de ses futurs membres, le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens du Cameroun contribue à renforcer le système de santé camerounais.
L’Ordre national des pharmaciens du Cameroun (ONNPC: Organisation, rôle, mission et obligations des membres. Selon la loi 90, Art 33: Le pharmacien doit être propriétaire de l’officine dont il est titulaire. Les gérants et les associés sont solidairement responsables à l’égard des fiers. Tous les pharmaciens associés sont individuellement tenus aux obligations prévues par la présente loi. En conséquence, tous leurs diplômes étant enregistrés pour l’exploitation de l’officine, ils ne peuvent exercer aucune autre activité pharmaceutique. Un pharmacien ne peut être propriétaire ou copropriétaire que d’une seule officine. Le pharmacien doit habiter la localité où son officine est implantée. « Le séminaire a été très instructif et a permis de discuter de sujets importants tels que la confidentialité des patients, l’information des patients et la gestion des conflits d’intérêts. Je pense que nous devons nous assurer que nos pratiques soient toujours alignées sur les principes éthiques et que nous soyons prêts à faire face à des situations difficiles”, confie un docteur en pharmacie.
Dans le cadre de la formation des futurs pharmaciens, l’Ordre National des Médecins du Cameroun a organisé une session pratique pour rappeler les principes et les règles de la profession. Le président national de l’Ordre, Dr. Franck Nana, a souligné l’importance de cette formation complémentaire, indispensable pour ses futurs confrères. « Nous renforçons de façon pratique ce que les futurs pharmaciens ont vu en théorie durant leur cursus. Avec des cas pratiques, des cas illustrés, puis avec des théories, des concepts et un rappel du règlement intérieur qu’ils vont devoir pratiquer dans quelques années. Donc, pour nous, c’est plutôt complémentaire, mais indispensable », a déclaré Dr. Franck Nana. L’Ordre National des Médecins du Cameroun a rappelé aux futurs pharmaciens que l’Ordre est le gendarme de la profession et que la règle, le code qu’on leur montre aujourd’hui, celui qui est garant d’appliquer et de sanctionner de façon dure lorsqu’il y a une dérive, c’est le Conseil de l’Ordre. « Nous estimons qu’ils ont appris en théorie et que le cadre pratique, nous le disons, est de nature à ne pas tolérer la prochaine dérive ou la première dérive qui va survenir. Donc, ce n’est pas un chèque en blanc que nous leur donnons », a ajouté Dr. Franck Nana.
L’Ordre National des Médecins du Cameroun a également rappelé aux futurs pharmaciens que le rôle de l’Ordre est de rappeler les principes et de lutter contre l’exercice illégal à l’intérieur d’abord de la profession. « Si vous regardez depuis quelque temps, dans les médias, pour ne pas les citer, la CRTV, l’émission “Carton Rouges” des enfants de l’école primaire, le contenu de la sensibilisation, nous le rappelons. « Nous avons aussi participé à la saisie d’un médicament contrefait avec les autorités qui nous ont appelés pour demander notre avis », a déclaré Dr. Franck Nana.
L’Ordre National des Médecins du Cameroun a également participé à la lutte contre la vente illicite de médicaments, notamment lors de la dernière journée mondiale du pharmacien, où au moins 7 régions et 7 gouverneurs s’impliquent dans la lutte contre la vente illicite. « À la demande du ministère de la Santé, à la demande de l’ordre, à la demande des professionnels que nous sommes, nous avons rappelé aux autorités leur rôle et leur place, et pour cela, nous les remercions », a ajouté Dr. Franck Nana. Enfin, l’Ordre National des Médecins du Cameroun a rappelé à la population que le bon médicament se trouve à la pharmacie, à la fois à la pharmacie d’officine et à la pharmacie à l’hôpital.
Elvis Serge NSAA
« La lutte contre la vente illicite de médicaments et la promotion de la profession »
Le président national de l’Ordre national des médecins du Cameroun, Dr. Franck Nana, annonce la poursuite de la lutte contre la vente illicite de médicaments et la promotion de la profession des pharmaciens dans le pays.
Nous renforçons de façon pratique ce que les futurs pharmaciens, qui sont aujourd’hui des docteurs en pharmacie, ont vu en théorie durant leur cursus. Avec des cas pratiques, des cas illustrés, puis avec des théories, des concepts et un rappel du règlement intérieur qu’ils vont devoir pratiquer dans quelques années. Donc, pour nous, c’est plutôt complémentaire, mais indispensable. Parce que vous avez vu, depuis presque dix heures, nous n’avons même pas terminé la toute première partie. Cela montre l’intérêt et l’envie que ces futurs confrères ont, et que les présentateurs, qui sont entre autres le Dr François-Xavier, le docteur Langso-Olivier et Edouard.
C’était l’occasion pratique de rappeler à chacun des futurs confrères que l’ordre est le gendarme de la profession. La règle, le code qu’on leur montre aujourd’hui, celui qui est garant d’appliquer et de sanctionner de façon dure lorsqu’il y a une dérive, c’est le conseil de l’ordre. Nous ne sommes pas passés par quatre chemins pour leur rappeler que la main du conseil de l’ordre sera l’autre contre tout contrevenant, parce que nous estimons aujourd’hui qu’ils ont assez appris.
Nous estimons qu’ils ont appris en théorie et que le cadre pratique, nous le disons, est de nature à ne pas tolérer la prochaine dérive ou la première dérive qui va survenir. Donc, ce n’est pas un chèque en blanc que nous leur donnons. Nous rappelons donc à nos futurs confrères que l’ordre sera le plus regardant et pourquoi pas le plus sévère sous la réglementation appliquée.
Si vous regardez depuis quelque temps, dans les médias, pour ne pas les citer, la CRTV, l’émission “Carton Rouges” des enfants de l’école primaire, le contenu de la sensibilisation, nous le rappelons. Nous avons aussi participé à la saisie d’un médicament contrefait avec les autorités qui nous ont appelés pour demander notre avis. L’ordre continue son bonhomme de chemin, et nous estimons plutôt que les choses se resserrent.
Il ne vous a pas échappé. Dans la dernière journée mondiale du pharmacien, au moins 7 régions et 7 gouverneurs s’impliquent dans la lutte contre la vente illicite. À la demande du ministère de la Santé, à la demande de l’ordre, à la demande des professionnels que nous sommes, nous avons rappelé aux autorités leur rôle et leur place, et pour cela, nous les remercions.
Donc, le médicament étant une drogue, nous estimons que les mairies, quelles qu’elles soient, n’ont aucun jugement parce que c’est une activité illégale. C’est la première chose. La deuxième chose, c’est de rappeler à la population que le bon médicament se trouve à la pharmacie, à la fois à la pharmacie d’officine et la pharmacie à l’hôpital. Donc, de ne pas s’en priver, de venir, le conseil des pharmaciens est là pour pouvoir l’accompagner. En troisième, c’est de dire à tous les pharmaciens de travailler, de continuer à travailler, de faire confiance au système.
Propos recueillis par Elvis Serge NSAA
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