Partenariat Université-Entreprise :  Université d’Ebolowa et Centre Pasteur du Cameroun: un mariage de raison

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L’Université d’Ebolowa et le Centre Pasteur du Cameroun s’inscrit dans une volonté commune de renforcer les capacités de recherche, de formation et d’enseignement. Le Centre Pasteur, avec son expertise en matière de recherche biomédicale, apporte un soutien précieux à l’université dans le développement de programmes de formation professionnalisant et de projets de recherche innovants.

Les universités sont de plus en plus appelées à jouer un rôle central dans le développement économique et social. Les partenariats entre les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises sont devenus des leviers essentiels pour favoriser l’innovation, la création d’emplois et le transfert de technologies. L’Université d’Ebolowa et le Centre Pasteur du Cameroun, un exemple concret de cette dynamique. Le partenariat entre l’Université d’Ebolowa et le Centre Pasteur du Cameroun s’inscrit dans une volonté commune de renforcer les capacités de recherche, de formation et d’enseignement. Le Centre Pasteur, avec son expertise en matière de recherche biomédicale, apporte un soutien précieux à l’université dans le développement de programmes de formation professionnalisant et de projets de recherche innovants.

L’Université d’Ebolowa aspire à devenir une université-entreprise, capable de répondre aux besoins du marché du travail et de favoriser l’émergence de nouvelles entreprises. Ce processus est encore en cours, mais l’université a déjà mis en place plusieurs initiatives pour renforcer la dimension professionnelle de ses formations. La transformation de l’Université d’Ebolowa en une université-entreprise est un projet ambitieux qui comporte de nombreux défis. L’université doit notamment investir dans ses infrastructures, développer des partenariats avec le secteur privé et renforcer ses capacités en matière de transfert de technologie. Cependant, les perspectives sont prometteuses.

Le partenariat avec le Centre Pasteur constitue un atout majeur pour l’université, et les premiers résultats sont encourageants. Le partenariat entre l’Université d’Ebolowa et le Centre Pasteur du Cameroun est un exemple inspirant de la manière dont les universités peuvent s’adapter aux enjeux de l’économie du savoir. En favorisant la collaboration entre le monde académique et le monde de l’entreprise, ce partenariat contribue à renforcer l’innovation et à améliorer la compétitivité du Cameroun.

 

Elvis Serge NSAA

 

Interview

Pr Jean Bosco Etoa Etoa

« L’université-entreprise, c’est un processus assez laborieux »

Selon le Recteur de l’université d’Ebolowa, son institution universitaire a besoin de mettre en place tous ces établissements pour qu’ils fonctionnent, a besoin des infrastructures, mais dans le cadre des formations, nous nous assurons que chacune des formations, que ce soit dans les établissements ou facultés classiques, que dans les grandes écoles, ce soit des formations professionnalisantes.

Le Centre Pasteur du Cameroun et l’université d’Ebolowa, Bras-de-ça, bras dessous, est-ce une simple union de convenance ou alors un mariage de raison ?

 Peut-être les deux. Un mariage davantage de raison. Voyez-vous, les missions d’une université, c’est la formation, la recherche et l’appui au développement.

Maintenant, le contexte actuel dans lequel se situent les autorités Cameroun par rapport à l’université, c’est quoi ? Les universités entreprises et l’entrepreneuriat. Or, avec un partenaire comme le Centre Pasteur, voyez-vous, nous aurons un partenaire qui va nous aider justement à renforcer nos capacités dans les domaines de la recherche, dans le domaine de la formation et dans le domaine peut-être même des enseignements. Donc, c’est peut-être davantage un mariage de raison.

De l’université-entreprise, parlons-en, il avait d’ailleurs été question le 27 décembre dernier lors de la tenue du conseil de l’Université d’Ebolowa où en n’est-on justement ?

 Voyez-vous, c’est un processus assez long. L’Université d’Ebolowa, je dois dire, n’est que à sa troisième année. Nos missions, pour l’instant, nous nous focalisons à renforcer les fondations de cette université. L’université a besoin de mettre en place tous ces établissements pour qu’ils fonctionnent, a besoin des infrastructures, mais dans le cadre des formations, nous nous assurons que chacune des formations, que ce soit dans les établissements ou facultés classiques, que dans les grandes écoles, ce soit des formations professionnalisantes. Maintenant, l’université-entreprise, c’est un processus assez laborieux. Il y a d’abord des mécanismes juridiques qu’il faudrait mettre en place, mais la vision, c’est celle-là.

Et dans notre évolution au quotidien, nous essayons de nous assurer que nous n’allons pas être à côté de la plaque.

Former les étudiants entrepreneurs, est-on véritablement dans ce paradigme ?

Nous y sommes de plein pied. Voyez-vous, le Centre Pasteur, c’est une institution, je dois l’appeler comme ça, qui offre justement des bonnes capacités d’accueil. D’abord, pour faire de la recherche, pour nos chercheurs et pour nos étudiants de doctorat, pour des formations spécifiques, puis entrepreneurs de nos étudiants. Nous avons identifié les établissements qui, de mon point de vue, pourraient être intéressés par ce partenariat.

Nous avons une faculté comme la faculté des sciences, qui fait des formations en sciences biomédicales, et ce que j’ai observé, alors c’est vrai, nous sommes maintenant en troisième année, c’est que la plupart des formations se passaient dans des centres hospitaliers.

Alors, pour cela, la visite que nous avons faite au Centre Pasteur du Cameroun, tous les laboratoires, la recherche qui s’y fait, une recherche pratique. Nous, on ne peut pas s’arrêter au vocable assurance qualité, c’est véritablement de la qualité.

Vous parlez comme M. le ministre de l’État.

Le ministre de l’État nous a d’ailleurs félicité par rapport à cette assurance qualité dans notre école doctorale. Nous voulons que nos étudiants, nos apprenants, pour sortir avec leur parchemin, soient des citoyens capables d’être utiles dans leurs spécialités diverses.

Vous repartiez à l’université d’Ebolowa, comment allez-vous désormais vous employer, à sortir de la théorie pour donner du contenu à l’économie, de la connaissance axée, bien entendu, sur l’appropriation du numérique ?

Vous savez, vous touchez les éléments assez pointus de ce qui devait se faire à l’université. L’université d’Ebolowa, c’est son ambition d’y arriver. Il faut un certain nombre d’infrastructures pour utiliser justement le numérique. Il faut, par exemple, la fibre optique, il faut l’accès à Internet haut débit. Pour l’instant, je vous ai dit, nous ne sommes qu’à notre troisième année d’existence. Cela fait partie de notre vision.

Nous allons y arriver. Pour le numérique, vous avez besoin d’un centre de calcul, vous avez besoin de tout l’outillage informatique, vous avez besoin de tous les techniciens qu’il faut. Or, l’université d’Ebolowa n’est qu’en phase d’acquisition de ces éléments.

Nous avons déjà mis sur pied notre plateforme de préinscription pour les nouveaux étudiants. Il y a les concours qui sont organisés sur 4 ou 5 de nos établissements, les concours d’entrée. La troisième année de notre existence, je crois que nous avons quand même des acquis.

Le contenu que nous avons consolidé, j’aime à le dire, ce n’est pas le contenu qui compte, parce que notre campus principal est encore en construction. Mais c’est le contenu. Nous avons encore d’enseignants de qualité.

C’est ça qui fait le contenu. Et c’est ça qui est l’élément qui nous permet d’attirer véritablement du futur simplement à l’université d’Ebolowa.

Propos recueillis par Elvis Serge NSAA

Lire auss: Biaka University Institute of Buea (BUIB) : Un havre de formation pour les professionnels médico-sanitaires

 

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