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Le Glaucome, une maladie qui affecte la vision.
Un atelier de formation a été organisé à cet effet vendredi 22 mars 2024 à l’hôpital Laquintinie de Douala dans le cadre de la célébration de la semaine mondiale du glaucome.
Le service d’ophtalmologie de l’hôpital Laquintinie de Douala a réuni une vingtaine de journalistes évoluant dans le domaine de la santé à Douala. Objectif de cette rencontre, sensibiliser ces professionnels de média sur le Glaucome. Une maladie de l’œil associée à la destruction progressive du nerf optique.
D’après les ophtalmologues, le glaucome est le plus souvent causé par une pression trop importante à l’intérieur de l’œil. Cette pathologie constitue la seconde cause de cécité dans les pays développés.
« Dans les pays en voie de développement, 90% des patients atteints ne sont pas diagnostiqués, donc ne sont pas traités, au Cameroun, 5,5% de la population est touchée, 41% des patients atteints ont une cécité uni ou bilatérale », nous Dr Mayouego, ophtalmologue à l’hôpital Laquintinie de Douala.
Au cours de cet atelier, les journalistes ont eu droit à une leçon complète sur les causes de cette maladie, les mesures préventives, ainsi que les gestes à adopter pour limiter l’expansion de cette pathologie.
Ce qu’il faut savoir c’est que l’un des principaux facteurs d’apparition du glaucome est une augmentation importante de la pression intraoculaire, c’est-à-dire « la pression à l’intérieur de l’œil. La pression prend sa source au centre de l’œil et affecte ensuite l’ensemble de l’organe », nous explique le Dr Yonga, ophtalmologue.
Les signes du glaucome relevés par les ophtalmologues sont les douleurs au niveau des yeux, le brouillard visuel intermittent, la baisse de la vision, notamment sur les côtés…
Afin de prévenir cette maladie, les ophtalmologues recommandent le dépistage précoce. Et mettent également l’accent sur la sensibilisation.
« Le glaucome est un voleur silencieux de la vue qui devraient être traqué par le dépistage des sujets à risques et lorsque le diagnostic est posé une évaluation de la qualité de vie et de l’impact de cette pathologie devraient être faite pour améliorer la prise en charge et le suivi des patients », conclut Dr Eyoup, ophtalmologue.
Ghislaine DEUDJUI