République Centrafricaine : Renforcement du dépistage et du suivi biologique des patients dans le cadre du Programme VIH-TB et paludisme.

Dans le cadre des efforts continus pour améliorer la santé publique en République Centrafricaine, le directeur général de l’Institut Pasteur, Professeur Yap Boum II, a rencontré le Dr Marie Charlotte Bantas, directrice du programme VIH-TB et paludisme. Leur discussion a porté sur des initiatives stratégiques pour améliorer la prise en charge des patients et optimiser les efforts de dépistage et de suivi biologique des maladies infectieuses comme le VIH, la tuberculose (TB), le paludisme et les hépatites.

L’un des principaux thèmes abordés était l’implémentation de solutions endogènes et innovantes pour répondre aux défis de santé publique en Centrafrique. Le Dr Bantas a souligné la nécessité de collaborations intersectorielles pour maximiser l’impact des interventions, en particulier dans les régions éloignées. Le Professeur Boum II a mis en avant l’importance d’un suivi biologique rigoureux pour les patients atteints de maladies chroniques. Il a insisté sur la nécessité de rendre ces suivis plus accessibles et réguliers, même dans les zones reculées, en s’appuyant sur la stratégie d’engagement communautaire qui a fait ses preuves dans la lutte contre le Covid.

Des propositions ont été faites pour optimiser le transport des échantillons, améliorer la logistique des laboratoires et rendre accessible le suivi biologique à travers la RCA afin d’améliorer les performances des programmes VIH-TB et paludisme. L’engagement des communautés locales a également été identifié comme un facteur clé pour le succès des programmes de santé. Les deux experts ont discuté de stratégies visant à inclure les tradipraticiens et les relais communautaires dans le dépistage et le suivi des patients.

Cette approche, ayant montré des résultats prometteurs dans d’autres pays comme l’Ouganda et l’Afrique du Sud, pourrait être adaptée pour la République Centrafricaine. Ils ont également exploré des moyens d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles. Ils ont convenu que des séances de travail régulières avec tous les partenaires y compris les associations, les laboratoires et les organisations internationales sont essentielles pour coordonner les efforts et partager les meilleures pratiques. La discussion fructueuse a abouti à plusieurs propositions concrètes pour améliorer la prise en charge des patients. Une réunion de suivi est prévue pour formaliser les engagements pris et établir une feuille de route pour les mois à venir. Le Professeur Boum II et Dr Bantas ont exprimé leur optimisme quant à l’impact potentiel de ces initiatives sur la santé publique en République Centrafricaine.

Rédaction

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