Santé et bien-être :  La ville de Douala s’y met

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 Les travaux de la première session du comité de pilotage pour la validation du plan d’action 2024-2028 du projet gouvernance pour la santé et le bien-être (GUSBE) se sont ouverts ce mercredi 23 octobre 2024 à Douala.

 

 

Le projet piloté par Dr Mbassa Ndinè, Maire de la ville de Douala et dont il est question, est la promotion au niveau local d’une bonne gouvernance urbaine pour la santé des populations et leur bien-être. Il est question de mettre en place un mécanisme de collaboration multisectorielle pour la pratique de bonnes manières de gérer les questions liées à la santé et à la sécurité sanitaire des aliments qui sont consommés par les populations. Un cercle de concertation pour donner la possibilité aux citoyens de la ville de vivre dans la paix et la prospérité.

Dans les faits, il va s’agir entre autres, de réorienter les institutions de gouvernance et le leadership des mairies pour accroitre la participation et l’efficacité, d’intégrer des mécanismes au niveau institutionnel pour promouvoir des politiques et des interventions avec la participation de plusieurs secteurs, d’améliorer les compétences techniques pour aborder les déterminants sociaux de la santé et de l’équité dans les villes grâce à une approche de la santé dans toutes les politiques, de générer des nouvelles évidences sur la gouvernance urbaine pour la santé et le bien-être, de plaider pour une gouvernance urbaine participative. On peut donc comprendre que c’est un « ensemble des problèmes que les populations rencontrent afin qu’ensemble nous trouvions des solutions. C’est beaucoup de projets qui sont déjà en train d’être mis en œuvre. Tous les acteurs de la société se mettent ensemble pour discuter des questions de pérennisation d’un meilleur cas de vie et d’amélioration même de tous les secteurs de la vie de Douala », a expliqué Simon Edouard Ekotto, Directeur de l’environnement, de la santé et du cadre de vie à la Communauté urbaine de Douala (Mairie de la ville).

Évoquant la question de l’environnement de Douala avec la question de l’insalubrité, notamment l’épineux problème de la propreté de la ville, la réponse est vite donnée. Pour lui, « Douala va être propre si nous-mêmes les populations également nous avons cette volonté.

Parce qu’il s’agit d’un mouvement inclusif que nous devons ensemble mettre en place. Il faut que les médias accompagnent l’action que les municipalités à travers le maire de la ville mènent aujourd’hui dans le cadre de l’assainissement de la ville. Il faut discuter avec les populations, il faut continuer à sensibiliser, il faut continuer à passer le message de rendre la ville propre. Et rendre la ville propre consiste également à échanger, à apporter des solutions pérennes à ces populations-là. Si chacun de nous commence à balayer devant sa maison, nous sommes convaincus que demain la ville de Douala sera propre et le service de collègue des ordures ménagères va alors à ce moment-là assurer la collecte de façon efficiente pour que Douala soit encore plus saine », a répondu M. Ekotto.

 

58.145.065.716 FCFA pour la santé et le bien-être

 

Pour la période comprise entre 2024-2028, l’une des priorités qui a marqué notre esprit parmi tant d’autres, c’est qui voudrait que les secteurs se mettent ensemble pour « améliorer les conditions de vie des populations à travers le renforcement de l’accès à l’eau potable, aux soins de santé de qualité, aux cadres de vie sains et organisé, aux énergies durables et aux infrastructures récréatives et sportives », première priorité dans le plan d’action.

200 projets ont été répertoriés par le comité de pilotage qui a estimé les couts à hauteur de 58.145.065.716 FCFA, environs 87 millions d’euros. L’apport financier des mairies d’arrondissements est déterminant : « Nous pensons que les municipalités peuvent financer ces projets à hauteur de 30% sur ce que nous avons pu estimer à notre niveau. Mais il revient au comité de pilotage, présidé par le maire de la ville, de décider sur ces questions de financement pour effectuer une recherche vers des partenaires d’aide au développement ou vers l’État, qui est vraiment présent dans le cadre de ce projet de gouvernance urbaine, qui devrait également accompagner les villes et les municipalités, comme l’État le fait déjà régulièrement à travers les fonds d’investissement publics pour financer un certain nombre de projets », a répondu Simon Edouard Ekotto sur la question de financement.

Le document sera validé ce 24 octobre 2024, par tous les acteurs, c’est-à-dire, les maires d’arrondissements de Douala, les délégués régionaux des ministères clés et autres acteurs, en présence du représentant de L’Organisation mondiale de la santé (Oms), partenaire majeur du projet GUSBE.

Alphonse Jènè

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