Vaccin antipaludique : 4 districts de santé choisis dans l’Adamaoua

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La liste de ces districts de santé choisis a été rendue publique lors de la réunion de briefing des médias, tenue le 13 janvier dernier. Ces districts de santé ont été retenus en fonction des indicateurs de la maladie.

Selon les responsables des formations sanitaires, le paludisme constitue l’une des causes de consultations et des hospitalisations. Il fait plus de victimes chez les enfants de moins de 5 ans. « Il fallait déterminer les priorités après la réception des doses de vaccins. Dans notre région, les priorités, ce sont les districts où il y a beaucoup des cas de paludisme et de décès liés au paludisme. Dans notre région, il s’agit des districts de Djohong, Meiganga, Ngaoundal et Tibati », explique docteur Joseph Adonis Koona Koona, coordonnateur régional du groupe technique régional du programme élargie de vaccination dans l’Adamaoua.

Selon les chiffres, ces districts présentent des indicateurs les plus élevés dans la région. A Djohong par exemple, le taux de mortalité lié au paludisme est de 203 enfants pour 100.000 naissances. L’incidence quand à lui, s’établit à 529 pour 1000 habitants. A Meiganga, le taux de mortalité est de 115 pour 100.000 naissances tandis que l’incidence est de 317 pour 1000 habitants. Ngaoundal affiche un taux de 472 pour 375 pour 1000 habitants. La situation est similaire dans le district de Tibati. Dans ce district, le taux est de 368 pour 100.000 naissances tandis que l’incidence atteint 561 pour 1000 habitants.

Mortalité liée au paludisme

C’est donc, selon le responsable régional du Pev pour réduire la mortalité liée au paludisme que le vaccin a été introduit. Il sera administré aux enfants à 6, 7 et 9 mois pour les 3 premières doses et à 24 mois pour la 4ème dose considérée booster. Les hommes de médias de la région, notamment les médias sont invités à maximiser la sensibilisation des populations pour une adhésion. En attendant le lancement officiel de la vaccination le 22 janvier prochain, l’heure est à la mobilisation des acteurs impliqués dans la conduite de nouvelle donne. Il est à terme question de limiter les cas de désinformation et des intox qui accompagnent l’introduction du vaccin contre le paludisme.

Jean Besane Mangam

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