Elle vient de doter cette catégorie des détenus de ce pénitencier du matériel d’hygiène et de salubrité. Une descente dans cette prison s’inscrit dans le prolongement des activités de la journée internationale de la paix, célébrée chaque 21 septembre.
La célébration chaque année de la journée internationale de la paix, donne lieu à des activités allant dans le sens de la promotion de cette valeur qui manque au Cameroun depuis 2014 avec Boko Haram à l’Extrême-Nord et 2016 avec la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Après les prisons principales de Buea et Bamenda, l’association a déposé ses valises dans l’Adamaoua, dans le département du Mayo-Banyo, où l’équipe conduite par Mbarbé Kombele Eric s’est rendue dans ce centre de détention.
Selon le responsable au niveau de l’Adamaoua, la descente au sein de ce pénitencier se justifie par plusieurs raisons. « Nous sommes une association des professionnels des médias qui a vu le jour en 2004 avec son siège national à Banyo. La descente à Banyo trouve son sens dans la mesure où jusque-là Ngaoundéré concentre la plus grande partie des activités des organisations. Il faut que nous sortions de ce centre pour toucher du doigt les réalités de l’arrière région. Au-delà des activités quotidiennes de communication, le journaliste, le professionnel de média ne vit pas en dehors de la société » laisse entendre le chef d’équipe.
A la prison principale de Banyo où l’équipe a été accueillie, les détenus, notamment les mineurs et les femmes n’ont pas manqué de remercier l’équipe qui vole à leur secours. Leur porte-parole, dans un discours teinté de joie et de remerciements ne manque de souligner la sollicitude de cette organisation qui est restée sensible à leurs conditions de vie. « Nous, détenus de la prison principale de Banyo avions besoin de vos prières afin que le diable ne nous conduise plus vers la délinquance. Cela revient à dire que le slogan ‘’Non à la violence de la journée internationale de l’enfant africain qui s’est déroulée le 16 juin dernier. Nous nous engageons à être désormais des ambassadeurs de la paix ici et après nos peines », promeut Blaise Issa, porte-parole des détenus de la principale de Banyo.
Le don de circonstance était constitué principalement de 50 cache-nez, 16 paquets de papier hygiénique, 2 cartons de savons de 250grammes et 2 seaux. Ce matériel servira à coup sûr pour le renforcement de l’hygiène et de la salubrité dans ce milieu carcéral en ce moment où le covid-19 n’a pas encore dit son dernier mot.
Jean BESANE MANGAM