Ils ont eu l’opportunité d’approfondir leurs connaissances de l’épidémie.
Placer les communautés au cœur des efforts, lutter contre les violences basées sur le genre, donner la priorité aux plus vulnérables et tester : C’est ainsi que la stratégie de lutte contre l’épidémie de virus d’immunodéficience humaine(VIH) doit inspirer la réponse à la pandémie de coronavirus. à cet effet, un atelier de renforcement des capacités des agents de santé sur l’approche base sur les droits de l’homme dans la prestation de services dans la réponse au VIH/SIDA s’est tenu du mardi 08 au jeudi 10 décembre 2020 à Bafoussam dans la région de l’ouest.
L’organisation de cet atelier de formation de trois jours faite par le CAMYOSFOP (Cameroon Younth and Students Forum for Peace) en partenariat avec ONU FEMMES Bafoussam. Les travaux menés ont tourné autour de plusieurs modules : les stratégies de lutte contre le VIH/SIDA et le covid-19. Approche fondé sur le droit et les lois. Les principales cibles dans le domaine de vih au Cameroun et les déterminants sociaux influençant le suivi des patients. Le lien entre les violences sexiste (VBG), les droits de l’homme et le vih/sida. L’approche fondée sur les droits de l’homme en matière de santé et dans la lutte contre la stigmatisation, la féminisation et la discrimination du VIH/sida au sein de la PLWHIV, les populations clés et des groupes vulnérables. Ne laisser personne pour compte dans la prévention et le traitement du VIH/sida et du covid-19. L’accompagnement psychologique de l’adolescent vivant avec le VIH/sida. La prise en charge des besoins de l’enfant dans la prise en charge du VIH/sida. Dans le même sillage, des travaux de groupes ont été menés afin de mieux édifier les participants sur la prise en compte des besoins de l’enfant dans la prise en charge du VIH/sida et celle des survivants des violences basées sur le genre(VBG).
Selon Flore Kengne, participant à cet atelier de formation les violences basées sur le genre devraient êtres pris au sérieux et considérer comme un facteur de risque. « Que les agents de relais communautaire ou les agents de santé communautaire mettent un accent sur les violences communautaires, parce que c’est suite aux violences communautaires très souvent que l’on enregistre les cas de séropositivités. et s’est souvent parce qu’il y a des violences de type économique que les femmes se sentent obligées d’avoir plusieurs partenaires. Si elles étaient autonome elles ne devraient pas se retrouver à subir des violences économique. Suite à ce genre de violences on enregistre souvent plus de cas de séropositivité, puisque face au pouvoir de l’argent elles entretiennent des fois des relations sexuelles sans se préserver de certaines maladies, ne mettant pas l’accent sur le port du préservatif. » A-t-elle déclaré à l’issue de la rencontre.
Impliquer les communautés touchées
C’est la première mesure prise et un gage d’efficacité face à la maladie selon les orateurs de cet atelier de formation. Faire participer les communautés frappées par le VIH/sida permet ainsi d’instaurer la confiance, d’éviter les préjudices et de garantir le partage fréquent des informations. Sur la base de la classification établie par ce programme les groupes de personnes vulnerables concernés sont les femmes vivantes avec le VIH, jeunes vivant avec VIH/sida, les pygmées et les bororo.
Les pères éducateurs et les leaders de communautés ont pris part à cet événement. Il convient cependant de rappeler que le projet est en vigueur depuis deux ans. Les régions de l’est, du centre, de l’ouest, du sud-ouest et du littoral Cameroun sont les principaux concernés. La priorité reste entre autre la sensibilisation afin que les violences basées sur le genre cessent ainsi la propagation du virus du VIH/sida.
Aristide MVELLE