L’antenne régionale de l’Adamaoua vient d’achever sa campagne de lutte greffée à la sensibilisation sur la CSU. Des descentes dans diverses localités de la région ont permis d’appeler à une adhésion massive des populations.
Après plusieurs descentes dans les districts de santé de Ngaoundéré urbain, Tibati, Tignère et Ngan-Ha, le réseau des jeunes du Cameroun, antenne de l’Adamaoua a achevé ses activités du mois camerounais de lutte contre le Vih/Sida. La clôture des activités s’est faite par une vaste campagne de sensibilisation et de dépistage du Vih/Sida au marché de Bamyanga, un quartier du district de Ngaoundéré urbain.
Sur le terrain, plus de 160 pairs éducateurs mobilisés pour porter le message de la lutte contre le Vih. « Nous sommes là pour sensibiliser les populations sur la nécessité de connaître son statut sérologique. Car, une personne bien portante est un malade qui s’ignore. Nous insistons sur le dépistage du Vih et de l’adhésion à la première phase de la Couverture Santé Universelle en vigueur dans notre pays » raconte Diddi Djeinabou, pair éducateur. Comme elle, Chantal fait partie de l’équipe qui a sillonné les 4 districts de santé retenus dans le cadre de cette campagne. « Nous allons vers les communautés, nous les sensibilisons, non seulement sur le Vih/Sida, mais également sur l’importance de la couverture santé universelle. C’est une opportunité pour la cible, les femmes enceintes, les enfants de moins de 5 ans, les personnes vivants avec le Vih, la tuberculose et les personnes sous dialyse ». Pour elle, après des explications bien détaillées, la réticence cède la place à l’adhésion. « Je peux dire que nos actions sur le terrain ont contribué à l’amélioration de l’adhésion à la CSU dans notre région. Nous sommes fiers pour le travail abattu par chacun de nous ».
Pour Maïrama Diddi Bouba, coordonnatrice du réseau des jeunes du Cameroun, région de l’Adamaoua, les activités menées vont de la capacitation des jeunes sur les violences basées sur le genre, la CSU, le Vih, le mariage précoce. « Après la première qui est la formation, nous avons continué avec les activités sur le terrain. Il s’agissait de la sensibilisation sur le vih et le dépistage tous les 3 mois » explique-t-elle. Et d’insister, « Nous sommes là pour le ratissage parce qu’il y avait une demande forte et nous sommes revenus pour ce dépistage ».
Avec les membres du réseau au niveau de la région de l’Adamaoua, il est question de multiplier les descentes sur le terrain afin de barrer la voie au vih. Selon Maïrama Diddi Bouba, la Onzaine de la jeunesse leur offre une autre occasion d’aller toucher les zones moyennement couvertes par les précédentes campagnes qu’ils ont menées sur le terrain entre décembre 2023 et janvier 2024.
Par Jean Besane Mangam