Épidémie à Marburg : Déjà 12 morts en Guinée équatoriale

Le nouveau bilan provisoire de l’épidémie de la maladie à virus de Marburg qui sévit depuis février en Guinée équatoriale s’établit à 12 morts, selon un nouveau bilan confirmé du ministère de la Santé confirmé lundi à l’Agence France presse.
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La fièvre hémorragique continue de faire des morts dans le pays. Le dernier décès recensé par les autorités dû à l’épidémie de ce virus cousin d’Ebola et presque aussi meurtrier que lui remontait pourtant au 11 avril. Seulement, au 21 avril, «il y a eu 17 cas et 12 décès depuis le début de l’épidémie», a indiqué le ministère de la Santé dans un rapport présentant les données épidémiologiques de la maladie à virus de Marburg. Au total, 116 cas contacts font l’objet d’un suivi, contre 385 le 11 avril, et 1.427 personnes ont été cas contacts depuis le début de l’épidémie, selon le MINSANTE. Les cas recensés de cette fièvre hémorragique ont débordé de la province de Kié-Ntem (Est) où elle avait provoqué les premiers décès connus le 07 janvier, jusqu’à toucher Bata, la capitale économique, qui concentre la majorité des cas positifs confirmés soit 11 sur 17, selon les autorités.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) demande à  la Guinée équatoriale de constamment lui signaler  les cas de virus de Marburg en raison de craintes de contaminations de plus en plus répandues qu’annoncées. L’agence onusienne s’est alarmée d’une potentielle « épidémie à grande échelle », pouvant affecter notamment le Gabon et le Cameroun pays voisins. L’OMS avait déjà annoncé le déploiement « d’experts supplémentaires » et précisé qu’elle aidait « également le Gabon et le Cameroun à renforcer la préparation et la riposte à l’épidémie ».

Traitement antiviral

En effet, le virus de maladie à Marburg se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux. Le taux de  létalité pouvant atteindre 88%. Pour le moment, il n’existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour traiter le virus. Cependant, les soins de soutien réhydratation par voie orale ou intraveineuse et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie. 

Divine KANANYET

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