Journée internationale de la femme on en reparle avec Félicité Martiale Essoh sage-cadre

Réputée pour son professionnalisme et sa connaissance parfaite de l’accouchement et du suivi de la femme enceinte, Félicité Martiale Essoh sage-femme cadre en service au centre hospitalier universitaire mère et jeanne Ebori de Libreville et enseignante a pris une part active en côte d’ivoire à la journée internationale de sage-femme édition 2023.

Très connue des réseaux sociaux pour ses multiples sorties sur Tik-tok où ses multiples enseignements sur l’accouchement et le suivi de la femme enceinte émeut plus d’une femme tous les vendredis de 15h à 16h heure du Gabon et de 14h à 15h temps universel, Félicité martiale Essoh ne passe pas inaperçue. «C’est suite à l’invitation de la présidente de l’ordre des sages-femmes de la cote d’ivoire que j’ai pris part à la célébration de la journée internationale de la sage-femme édition 2023. Un évènement qui a été marqué par plusieurs activités auxquels j’ai pris part notamment l’atelier sur l’intérêt de l’examen clinique du bassin au cours de l’accouchement. Cette thématique est partir du constat selon laquelle la mortalité est élevée en côte d’ivoire malgré tous les efforts consentis par le gouvernement pour réduire de façon considérable la mortalité maternelle. Par ce qu’il faut le reconnaitre la mortalité infantile s’élevait à 500.000 cas et aujourd’hui réduit à 386 pour 100.000 naissances.

Je dois dire que la plupart des décès liés à la mortalité maternelle sont évitables. Puisque si une femme arrive en travail, qu’elle ait déjà accouché ou pas, l’intérêt est de savoir si le fœtus qui est à l’intérieur serait capable de sortir du bassin et comme ça peut se faire avant il est inutile de mettre en confrontation un fœtus qui ne peut pas sortir dans un bassin. C’est l’une des premières causes de mortalité la confrontation foeto-pelvienne, le fœtus ne peut pas sortir et la mère est quand même en travail par ignorance ou par oubli on n’arrive pas à poser le diagnostic et conséquence on arrive à un décès maternelle. Ce sont des pratiques qui ne devraient plus exister par ce que lorsqu’une dame entre en travail elle doit avoir sa cartographie du bassin et à travers cela on s’aura que ce bassin et ce bébé peuvent se mettre ensemble mais si on ne le fait par la radio on peut le faire à la clinique donc il y a urgence de  savoir que l’examen du bassin est incontournable dans une maternité. » A-t-elle expliqué.

Avec pour thème « Ensemble à nouveau : de l’évidence à la réalité », cette célébration a permis de mettre en exergue le rôle indispensable des sages-femmes dans la quête de l’éradication des décès maternels et néonatales évitables.

Saint clair Kengue