Polyclinique de Poitiers de Douala Un thérapeute dans la prise en charge des malades

Mais que vient faire un thérapeute dans la médicine moderne ? Question posée par un patient que nous avons accompagné à la polyclinique de Poitiers pour un mal gastrique. Et là, l’un des médecins nous a répondu qu’il identifie les besoins et les attentes des individus.

Dans la grille des explications, alors en pleine consultation, on l’a vu mettre en place des thérapies individuelles ou collectives adaptées. Et donc, il intervient auprès de professionnels médicaux et sociaux sur les différents aspects psychologiques.

«Le thérapeute que je suis, par le biais de ma large grille de thérapie, je contribue donc à la santé du corps et du mental autour de ces pratiques afin d’encourager au mieux le patient dans son parcours de soins. Ceci est déjà très simple. Il s’agit de la médecine alternative et complémentaire», explique Isaac Ervé Njoh, praticien clinicien de santé en thérapie de la vie.

Tout commence par les consultations chez les médecins, qui sollicitent l’intervention du thérapeute, c’est dire qu’ici on e brûle aucune étape dans la prise en charge. «On peut venir directement, ça dépend du cas. Mais dans la majorité des cas, ce sont les spécialistes, les professionnels de santé qui m’envoient les différents patients. Parce que quand on va parler de la respiration, quand on va parler de la fréquence respiratoire, ce n’est pas une machine qui va vous donner cette fréquence respiratoire, mais c’est le thérapeute que je suis qui normalise votre fréquence respiratoire, qui normalise naturellement votre fréquence cardiaque, qui normalise, qui aligne le corps et les différents centres d’énergie qui composent le corps humain», nous explique M. Njoh.

Dans la pratique, cette branche de médecine utilise exclusivement des techniques manuelles appuyées par la pratique d’exercices thérapeutiques et par une surveillance de l’hygiène de vie. Pour entrer dans les détails, il y a les activités physiques douces, pour rétablir le bon alignement du corps, la bonne circulation du sang et tout ce qui suit, des énergies, pour tonifier l’organisme. Il y a également la thérapeutique respiratoire, pour normaliser le rythme cardiaque et les débits respiratoires, tout en permettant d’approvisionner l’organisme en oxygène et rétablissant les équilibres entre les organes. « Lorsque le sang est pauvre en oxygène, il peut produire tellement de maladies, y compris les cancers. D’ailleurs, le manque d’oxygène dans les cellules est une source potentielle de cancer », explique Isaac Ervé Njoh, chercheur et par ailleurs grand maitre des arts martiaux.

Il y a les massages thérapeutiques. «C’est une fusion de plusieurs massages, dont neuf massages sont issus d’une approche médicale typiquement ancestrale. Le but vise à entretenir les capacités de l’organisme, de même qu’à soulager la douleur», explique-t-il encore.

Et enfin, Il y a la relaxation profonde qui aide à avoir une nouvelle énergie (pour affronter les multiples soucis et les contraintes auxquels se trouvent soumis chaque être humain.

Ceux qui sont concernés…

Les thérapies intéressent les personnes souffrant de la misère mentale, de l’épuisement, des troubles respiratoires, de sommeil, d’érection et même des troubles de la mémoire. Cela concerne aussi bien la santé de la colonne vertébrale, des muscles et des articulations. Bref du corps humain dans sa globalité.

«Ça concerne le mental comme cela concerne également le corps physique», explique le praticien qui s’est étalé dans les éclairages : « En général, notre santé est conditionnée par la stabilité énergétique dans le corps. Le tout devra être renforcé par une respiration correcte, une alimentation bien choisie, une hygiène de vie scrupuleusement respectée, une bonne qualité de sommeil et une activité adaptée aux exigences de chaque corps. Et là, c’est loin d’être toujours le cas. Pourquoi ? Parce que les conditions de vie, le rythme imposé, les multiples soucis et les contraintes auxquelles se trouvent soumis chaque être humain, suffisent à entraîner des perturbations génératrices de la maladie. Et donc, par le biais de ma large grille de thérapie, je contribue à la santé du corps et du mental autour de ces pratiques, afin d’encourager au mieux le patient dans son parcours de soins », nous fait-il comprendre.

Ici, les consultations durent entre une heure trente et deux heures de temps, juste parce qu’on explore le corps dans sa dimension physique et dans sa dimension mentale.

Autant le dire, c’est une fusion de toutes les spécialités.

Naturellement, à Poitiers, c’est la réparation. C’est-à-dire que quand ce n’est plus du domaine de la kinésithérapie, le malade doit rentrer chez le thérapeute pour redonner vie aux organes.

Il faut noter pour terminer que les thérapies de la vie sont un ensemble de méthodes et d’actions dont le but est d’atténuer les souffrances physiques et mentales de l’homme et l’orienter vers la joie de vivre et le bonheur. A c jour, 20 patients ont retrouvé leur santé, soit 10 cas de sommeil, et 10 cas d’absence de mobilité.

Alphonse JENE