« Tout ce qui est autour du cancer, nous le prenons en charge ».

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Joséphine Briand K, L’experte en naturopathie formée aux États-Unis d’Amérique et membre des Fondations ALT CIMA & SIL et des laboratoires BRIAND K., prend en charge les cancers de la peau, du sein, des muscles……, à partir de la naturopathie.

Les cancers sont devenus les pires ennemis de l’homme du fait de leur dangerosité et des dégâts humains causés dans les familles. Alors naturopathe expérimentée, vous prenez en charge plusieurs pathologies à base de plante. En ce qui concerne les cancers, que doit-on savoir ?

Il est indiqué de savoir un certain nombre de choses : les cancers se multiplient, par exemple, ces dernières années. Il y a de cela 40 – 30 ans, on n’en parlait pas beaucoup parce que l’alimentation, qu’on croyait négative pour certaines personnes, était en faveur de la santé. Les végétaux étaient consommés, les protéines végétales étaient mieux consommées, mais plus le temps passe, plus on se développe, alors on est porté vers une alimentation industrialisée très raffinée et polie, et voilà comment le corps commence à développer un certain nombre de problèmes. Beaucoup trop d’encombrement, beaucoup trop de carence.

Alors, Docteur. Il y a comme une recrudescence des cas de cancers dans la société. En général, depuis des années, aussi des nouveaux cancers comme celui du sein et du col de l’utérus ?

C’est de ça qu’il s’agit : plus on mange raffiné, plus notre alimentation va favoriser le vieillissement anticipé des organes, et quand les tissus vieillissent rapidement, les choses ne sont plus faites à une rythmique prévue naturellement. À partir du moment où l’alimentation est désordonnée, alors il y a des perturbations dans le patrimoine génétique et puis les divisions se mettent à se faire un peu plus rapidement que la normale, les cellules normales à la base deviennent progressivement anormales, formant des amas et voilà. Quand un organe a vieilli, quand un organe n’a pas tout ce qui lui permet de conserver sa solidité, sa santé, alors ce sera un organe qui sera facilement attaqué par ce genre de situation.

Mais il y a les jeunes filles qui ont le cancer du sein, Docteur ?

Oui, parce que justement, la partie alimentation, nutrition n’est pas véritablement vulgarisée. Peu de parents, par exemple, s’informent sur ce qu’il faut réellement à l’enfant pour conserver son équilibre sanitaire. Du coup, les enfants vont développer des déséquilibres. Mais les enfants se nourrissent n’importe comment et, en conséquence, le corps est encombré, le corps est souillé, empoisonné, et voilà, c’est un terrain fertile à l’épanouissement de tous les problèmes.

Dr Briand K., parmi les causes du cancer aussi, on sait qu’il y a le stress et puis il y a l’hérédité ?

On va dire que l’hérédité peut parfois intervenir parce que, même quand on conçoit l’enfant, il y a un certain nombre de problèmes qu’on peut même porter, c’est-à-dire un parent qui ne s’alimente pas normalement. Moi, j’ai souvent dit aux femmes enceintes qu’avoir un enfant, c’est un projet. Quand on se prépare, on prend toutes les dispositions pour que l’enfant que nous allons accoucher soit sain. Alors il arrive parfois que, pendant la grossesse, nous-mêmes avons des préférences qui ne vont pas aller en faveur de l’enfant ; et puis, à cause de nos carences, parce que pendant la grossesse on va être porté à la consommation du fameux « kalaba », on va être porté à la consommation excessive de sucre, et par conséquent, on se met à faire un enfant qui développe peut-être un diabète de type 1 à la naissance ou alors un enfant qui a des cellules suffisamment fragiles et qui est exposé à ce type de problèmes. Maintenant, l’enfant doit avoir un certain équilibre, et pour qu’il y ait cet équilibre, il faut que son alimentation soit organisée. Le stress n’a jamais été un facteur causaliste des problèmes de santé, c’est un facteur aggravant. Cela veut dire que ça vient trouver une coupe qui est déjà bien pleine, mais cela vient seulement ajouter la goutte d’eau qui fait déborder le vase. C’est un facteur de risque aujourd’hui par rapport au cancer, autant que l’alcoolisme, le tabagisme, les pollutions environnementales et tout le reste.

Alors quels sont les types de cancer que vous prenez en charge et comment vous procédez ?

Nous prenons en charge absolument tous les types de cancer. C’est-à-dire que ce soit les cancers de la peau, les cancers du sein, les cancers des muscles, en fait, partout où ils peuvent se trouver, la naturopathie a une et une seule logique, c’est que le cancer ne tombe pas du ciel. Le cancer est peut-être localisé quelque part, ce qu’on appelle la zone primitive de ce cancer. Mais il va chercher à coloniser les autres zones. Le cancer ne nait pas dans un monde souillé, alors l’une des premières stratégies, c’est déjà que le corps ne soit plus souillé. Cela veut dire qu’on va faire le ménage dans le corps, que nous arrêtions d’alimenter le cancer parce que les cellules cancéreuses sont des cellules qui vivent ; et tout ce qui vit a besoin de son nutriment pour conserver la vie. Nous connaissons tous dans notre milieu que la nourriture est le carburant qui permet au cancer de se développer. Lui également, il a besoin d’oxygène, il a également besoin de ses nutriments, et là notamment, nous avons le fameux sucre. Il faut le priver de ces nutriments pour créer une apoptose tumorale. Cela permettra que la cellule n’ait plus de quoi vivre et, finalement, elle finira par mourir.

Alors cela se fait avec des plantes. Où trouvez-vous ces plantes sur place et comment vous les conservez ?

La plupart de nos plantes anti-cancéreuses, nous les importons. Parce que je voudrais bien rappeler que notre formation de base n’a pas été faite au pays. C’est vrai qu’ici, avec les tradipraticiens disponibles sur la place, nous avons également pu nous imprégner de nouvelles plantes : au niveau du Cameroun, je connais déjà au moins plus de 1800 espèces, il y en a plusieurs qui contiennent les fameux flavonoïdes. Il y en a qui contiennent tellement de métaboliques secondaires que nous les associons à tout ce que nous rapportons de l’autre côté pour faire véritablement des solutions tisanières ultra efficaces. C’est un mélange : on va ailleurs prendre ce qu’il y a de bon, on vient mélanger à ce que nous avons et puis on met en place des médicaments, des compléments de vie super efficaces. À cela, nous associons de l’oligo–thérapie parce qu’un corps qui est souillé ne l’est pas seulement, il est également carencé. Il faut booster le système immunitaire, nous nettoyons l’organisme, nous créons une malnutrition tumorale et puis maintenant, nous commençons à renforcer l’organisme pour combler les carences qui peuvent exister. Tout cela est là-dedans : anti-tumoraux, anti métastasiques et anti prolifératifs, bref tout ce qui est autour du cancer, nous le prenons en charge, donc toute l’asymptomatique et le problème.

Certains malades ont parfois aussi entamé les chimiothérapies ou les radiothérapies à ce stade. Dr, est-ce que vous pouvez encore récupérer le patient ?

Généralement, la chimiothérapie est même parfois nécessaire. Moi, je dis que le Dr Briand K est un partenaire officiel du ministère de la Santé. J’ai un accord de collaboration officielle signé du ministre, alors je ne suis pas opposé à la médecine moderne. Il y a des cas où c’est déjà tellement encombré que même pour pénétrer, il faut d’abord mettre un peu d’insecticide et, dans le cas échéant, la chimiothérapie représente un insecticide. On n’a pas toujours besoin d’elle, c’est vrai selon les stades du problème, parce qu’il existe une starification et une graduation des cancers.

Quand nous voyons les bilans cliniques, on peut estimer qu’ici, il faut réellement au moins une ou trois chimiothérapies ; mais la chimiothérapie n’a jamais traité le cancer, elle ralentit l’évolution du cancer et cela donne le temps à la personne de faire un traitement. Alors, le protocole moderne passe généralement par quelques chimiothérapies néoadjuvantes, c’est-à-dire avant un acte opératoire et puis une chirurgie, et puis une chimiothérapie ou alors un programme de chimio post opératoire, une radiothérapie. Bref, cela dépend du stade du problème et de la localisation tumorale. Mais maintenant, chez nous, on peut accepter la chimiothérapie quand c’est nécessaire parce qu’il faut comprendre que les premières séances de chimiothérapie peuvent nous aider à 80 %. Même après ce protocole conventionnel, vous allez vous rendre compte des cancers récidifs parce qu’on pensait que c’était un traitement alors que c’était un soin qu’on a pratiqué, mais auquel il faut associer un véritable traitement de fond.

Vous les délivrez vraiment ?

Oui. Nous le faisons.

Y a-t-il des témoignages ?

Il y a des témoignages. Nous avons de nombreuses personnes qui ont été traitées de leur cancer. Parce que la médecine moderne elle-même vous parle plutôt de rémission.

On sait aussi que le traitement du cancer est onéreux, il impose des frais, des dépenses avec la naturopathie. Comment s’y prendre ?

D’une manière générale, quand il y a déjà cancer, il faut agir. Ce que la fondation a trouvé comme solution aujourd’hui, c’est de faire comme des petits préfinancements de traitement des patients. Cela veut dire que si la prise en charge a un coût, si le coût a une certaine hauteur, on peut donc favoriser des payements en traite. C’est-à-dire, nous avons fait comme une sorte de préfinancement et puis, par la suite, le patient lui va payer simplement par traite, un peu comme un moratoire. En tout cas, des actions souples qui permettent à tout le monde de trouver le résultat.

Que faites-vous au niveau de votre fondation pour la prévention des cancers, je pense aux campagnes de dépistage, conseils pratiques, sensibilisation, entre autres ?

Comme nous avons une collaboration avec la médecine moderne, du coup, quand les campagnes sont organisées, nous allons nous référer parfois vers ces structures, c’est-à-dire au dépistage très tôt. Quand on voit qu’il y a des campagnes, on a des collaborateurs pour le faire. Mais si non, notre plus grand travail, c’est le travail de naturopathe parce que le naturopathe, c’est d’abord un éducateur de santé. Nous faisons des descentes en milieu rural, nous faisons des descentes dans les instituts pour sensibiliser sur l’alimentation.

Qu’est-ce qu’il faut faire dans la vie pour éviter d’engraisser son corps ? Parce que, c’est un corps  engraissé qui est un terrain fertile pour l’épanouissement des tumeurs. Les actions principales qui sont menées, c’est-à-dire une action préventive en nutrition et puis en protection de tous les déchets environnementaux, c’est-à-dire ne pas trop faire ceci, les engrais, le tabagisme. Ceci est également une occasion pour moi de lancer un vibrant appel à tous ceux qui se font traiter de cancer, donc il est très important que dès que quelqu’un sait qu’il a un cancer, en même temps qu’il va se rapprocher de son oncologue, il va se rapprocher de la fondation CIMA qui va l’accompagner, ce qui est fait en milieu moderne au cas où il faut accompagner ou alors prendre en charge de manière purement alternative, si c’est à notre portée.

Propos retranscrits par Audray NDENGUE Stg

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