Divagations des bovins à Yaoundé : Ce phénomène nuit à l’image de la ville et à la qualité de vie des habitants.

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Les bovins errants sont souvent à l’origine d’accidents de la route, causant des blessures graves et des pertes en vies humaines.

Les divagations des bovins à Yaoundé constituent en effet un danger sérieux pour la sécurité des personnes et des biens. Ce phénomène, bien que complexe, est le résultat de plusieurs facteurs interconnectés.  L’extension de la ville a réduit les espaces dédiés à l’élevage, poussant les éleveurs à laisser leurs bêtes errer dans les rues. La raréfaction des pâturages oblige les éleveurs à laisser leurs animaux chercher de la nourriture en ville.

Selon un rapport publié par l’ONU, la détérioration de vastes et souvent immenses pâturages naturels de la planète, causée par la surexploitation, la mauvaise utilisation, les changements climatiques et la perte de biodiversité, représente une menace sérieuse pour l’approvisionnement alimentaire de l’humanité et le bien-être ou la survie de milliards de personnes. En effet, les pâturages représentent 54 % de l’ensemble des terres de la planète ; jusqu’à 50 % d’entre eux sont dégradés, mettant en péril 1/6 de l’approvisionnement alimentaire de l’humanité, 1/3 du réservoir de carbone de la Terre. Le rapport de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), donne des pistes pour restaurer et améliorer la gestion des pâturages et exhorte à protéger le pastoralisme.

L’absence de réglementation stricte et d’un contrôle efficace favorise ces pratiques. De nombreux éleveurs, souvent issus des milieux ruraux, n’ont pas les moyens de construire des enclos solides pour contenir leurs animaux. Les bovins errants sont souvent à l’origine d’accidents de la route, causant des blessures graves et des pertes en vies humaines.

Les animaux endommagent les cultures, entraînant des pertes économiques pour les agriculteurs. Les bovins peuvent être porteurs de maladies qui peuvent se transmettre à l’homme ou à d’autres animaux. Les déjections animales contribuent à la pollution de l’environnement, notamment des cours d’eau. Ce phénomène nuit à l’image de la ville et à la qualité de vie des habitants.

La rareté des herbes vertes est un problème complexe qui nécessite des solutions à long terme. Il est essentiel de combiner des actions locales et globales pour faire face à ce défi et assurer un avenir durable pour notre planète.

La consommation d’herbe par les bovins est un élément central dans leur alimentation et leur bien-être. Elle dépend de plusieurs facteurs, notamment la qualité de l’herbe, les besoins nutritionnels de l’animal et les conditions environnementales. Plus l’herbe est tendre et jeune, plus elle est facile à digérer pour l’animal. Les besoins nutritionnels des bovins varient selon leur âge, leur race, leur stade de lactation, etc. L’herbe doit apporter les quantités suffisantes de protéines, de fibres, de minéraux et de vitamines.

Certaines plantes peuvent être toxiques pour les bovins. Il est important de connaître les plantes présentes dans les pâturages et d’éviter les intoxications. Les températures élevées, le manque d’eau ou la présence d’insectes peuvent réduire l’appétit des animaux. Une herbe de bonne qualité sera consommée en plus grande quantité. Une gestion optimale des pâturages est essentielle pour assurer une alimentation de qualité pour les bovins. En fonction des besoins des animaux et de la qualité de l’herbe, il peut être nécessaire de compléter l’alimentation avec des aliments concentrés. Il est important de surveiller la santé des animaux et de les protéger contre les maladies. La consommation d’herbe par les bovins est un processus complexe qui dépend de nombreux facteurs. Une bonne connaissance de ces facteurs permet d’optimiser l’alimentation des animaux et d’améliorer leur bien-être.

Angélique EKAMAN Stg

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