L’annonce a été faite le mercredi 29 janvier 2025 à Yaoundé au cours de la huitième édition du Conseil Fédéral de la Fédération Nationale du Sport Universitaire (FENASU).
La lutte contre le dopage sera au cœur de l’édition 2025/2026 des Jeux Universitaires. Prévu désormais en deux phases à savoir : la phase zonale et les finales nationales, cette compétition regroupera des milliers d’athlètes issus des Universités nationales du Cameroun et des Instituts Supérieurs d’Enseignement privé. Face au flux de compétiteurs attendus, les membres du Conseil Fédéral de la Fédération Nationale du Sport Universitaire (FENASU) réunis en session ordinaire le mercredi 29 janvier 2025 à Yaoundé ont opté de mettre un accent sur la lutte anti dopage. Ainsi, le budget alloué à cette rubrique est passé de 1 million de FCFA donné lors de la dernière édition de la compétition à 25 millions FCFA.
Cette augmentation significative du budget permettra au responsable en charge de cette rubrique de sensibiliser les athlètes avant et pendant la compétition sur les dangers du dopage en milieu universitaire en particulier et dans le monde du sport en général ; Contrôler et prélever les athlètes au cours de la compétition et procéder à l’analyse des prélèvements dans un Laboratoire agréé par l’organe en charge de la Lutte anti-dopage au niveau de la Fédération Internationale des Sports Universitaires.
« Les épuipes affectées pour cette tache auront en plus de la sensibilisation, les prélèvements à faire. Comme vous le savez, les prélèvements sont faits au hasard en fonction de la physiologie, de la morphologie et des performances de l’athlète sur le terrain. Si l’athlète est interpellé par l’équipe en charge de cette rubrique, il a obligation de partir à la chambre de prélèvement. Donc, il y a tout un protocole ainsi que les instruments de prélèvement notamment par l’urine. Par la suite, il y a des méthodes de conservation et de stockage avant d’acheminer les données prélevées dans un laboratoire agréé par l’organe mondial en charge du dopage dans le sport. C’est cet organe qui enverra les résultats. L’analyse des données prélevées peut prendre trois à quatre mois. Si les résultats sont positifs, l’athlète qui a gagné peut se voir retirer sa médaille et des sanctions administratives peuvent suivre », explique Samuel Nzona’a, responsable de la Communication à la FENASU.
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Cette initiative de la Fédération Nationale des Sports Universitaires vise à favorise la performance des athlètes dans un climat sain. « Pour qu’il y ait de bonnes performances, il faudrait que ces performances soient saines. Le budget alloué au dopage à l’occasion de cette édition des Jeux Universitaires montre l’intérêt porté par le top management de la Fenasu pour la santé des athlètes qui prennent part à nos compétitions. C’est déjà bien d’observer qu’il y a une structure qui sera là pour veiller au contrôle du dopage lors des compétitions. Cela contribuera à éviter la tricherie », argumente Samuel Nzona’a.
En rappel, le dopage est une pratique qui consiste à absorber des substances chimiques, à utiliser des actes médicaux définis par des organismes ou ad hoc ou à modifier des outils en lien avec une pratique sportive afin d’augmenter ses performances.
Junior NTEPPE KASSI
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