Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o Fils s’est rendu ce matin au Centre des Urgences de Yaoundé (Cury), question d’apporter du réconfort et soutien aux personnes blessés au cours de la bousculade d’Olembé.
Rappelons que cette bousculade mortelle a eu lieu le lundi 25 janvier à Yaoundé, juste avant le match de huitième de finale entre le Cameroun et les Comores. Elle était due à l’ouverture « imprudente » d’une porte par les forces de sécurité « face à une marée humaine ». Le bilan faisait été de 8 mort et une trentaine de blessés. Le président Paul Biya a ordonné que les blessés soient soignés gratuitement. La Confédération africaine de football a levé la suspension temporaire du stade d’Olembé après le drame. A la suite de la bousculade, l’hôpital central de Yaoundé, l’un des quatre centres hospitaliers où se sont rendues les victimes, a dû veiller de 19 heures à 6 heures du matin dans l’attente des blessés. Pierre Joseph Fouda, le directeur de cet hôpital explique : « Nous pensions que, vu les chiffres qu’on annonçait, il y aurait un flux massif de blessés ici. Mais finalement, nous en avons reçu sept. Tous se portent mieux par rapport à leur état quand ils sont arrivés. Malheureusement aussi, nous avons reçu sept corps de personnes qui étaient décédées au stade. Hommage mémorable. Au cours d’une rencontre avec la presse, Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a promis que les « Lions indomptables » rendront un mémorable hommage aux victimes en remportant la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations en cours : « Permettez-moi tout d’abord d’adresser nos condoléances les plus attristées aux familles qui ont perdu des fils, des frères, des sœurs et un prompt rétablissement aux blessés. Certains ont payé le prix fort en donnant de leur vie juste en apportant leur soutien à leur équipe. Nous ne sommes pas restés insensibles à cela. Et nous-mêmes, joueurs, staffs technique, savons que pour apporter un brin de réconfort, il faut qu’on aille chercher cette victoire finale pour essayer en quelque sorte d’honorer les mémoires de ceux, qui par amour pour l’équipe nationale, sont partis bien avant nous ».
Désiré EFFALA