Les autorités sanitaires du Cameroun ont procédé à l’administration des vaccins dans les zones les plus touchées du Cameroun (Bakassi, Ekondo-titi, Mbonge et Mundemba).
Le ministère de la santé publique lance une campagne de vaccination contre l’infection diarrhéique. Le vaccin est administré qu’à ceux qui ont un an et plus. Le ministère de la Santé publique du Cameroun a annoncé la propagation d’une épidémie de choléra survenue durant le période de la CAN, dans les régions du Sud-Ouest et du Littoral. 1,137 cas pour 31 décès est le taux enregistré de prévalence du Choléra dans la région du Sud-Ouest au Cameroun.
Le Cameroun a reçu 204,000 doses de vaccin « Euvichol » par voie orale provenant de l’Alliance globale pour les vaccins de l’immunisation (GAVI), destinées à combattre le choléra dans la région du Sud-Ouest, a-t-on appris auprès des services du ministère de la Santé publique.) Le Dr Gilbert Eko, délégué régional de la santé publique pour le SudOuest « Nous essayons d’utiliser toutes les stratégies possibles pour diminuer le nombre de cas. La campagne est pour le moment réservée uniquement aux régions touchées en premier lieu ». Souvenons-nous que le Cameroun a lancé la première campagne de vaccination avec le vaccin anticholérique oral en 2015, dans le cadre d’une riposte à la crise humanitaire dans l’Extrême Nord du pays. Selon le Dr. Jean De Dieu Iragena de l’Organisation mondiale de la santé, « nous estimons qu’un grand nombre de personnes sera touché durant cette campagne de vaccination. Le vaccin est donc l’élément qui va solutionner le problème ». Le Sud-Ouest est la zone la plus touchée au Cameroun comparé au trois autres régions. Une situation plutôt estimée alarmante, Rappelons que le choléra résulte de la consommation d’eau ou d’aliments contamines. Il s’avère donc être peu transmissible lorsque les règles d’hygiène de base sont respectées. Les personnes malades ont une diarrhée abondante et des vomissements pouvant rapidement aboutir à une déshydratation sévère et à la mort du sujet en l’absence de traitement. Il est donc question concernant le traitement de faire une réhydratation par voie orale ou parentale, selon le degré de sévérité.
Sarah NGO NGAMBI (Stg)