Afrique:Une stratégie pour améliorer la santé animale
Face aux défis majeurs que représentent les maladies animales pour le développement du continent africain, l’Union africaine a adopté en 2019 une stratégie ambitieuse visant à améliorer la santé animale. Cette initiative, qui s’inscrit dans un cadre mondial de plus en plus préoccupé par les enjeux de santé publique et de sécurité alimentaire, marque une étape importante dans la lutte contre les maladies animales en Afrique.
Les maladies animales ont des conséquences multiples et graves pour le continent africain. Elles entraînent des pertes économiques considérables pour les éleveurs, affectent la sécurité alimentaire des populations et peuvent se transmettre à l’homme, comme l’a montré l’épidémie d’Ebola. En outre, elles constituent un obstacle majeur au développement des échanges commerciaux et à l’accès aux marchés internationaux.
La nouvelle stratégie de santé animale pour l’Afrique vise à renforcer les systèmes de santé animale sur l’ensemble du continent. Elle propose une approche globale qui prend en compte les dimensions sanitaires, économiques, sociales et environnementales. Les principaux objectifs de cette stratégie sont : Réduire les risques de maladies animales: En améliorant les pratiques d’élevage, en renforçant la surveillance et en développant des systèmes d’alerte rapide. Améliorer la santé publique: En luttant contre les maladies zoonotiques et en renforçant la collaboration entre les secteurs de la santé humaine et animale. Soutenir le développement économique: En favorisant le développement d’un secteur de l’élevage durable et compétitif. Renforcer les capacités des pays africains: En investissant dans la formation des vétérinaires, l’équipement des laboratoires et le renforcement des institutions.
La mise en œuvre de cette stratégie nécessite une collaboration étroite entre les différents acteurs : gouvernements, organisations internationales, secteur privé, société civile et communautés d’éleveurs. L’objectif est de mobiliser les ressources nécessaires et de mettre en place des actions coordonnées à l’échelle nationale et régionale.
Pour atteindre ses objectifs, la stratégie s’accompagne d’un plan d’action sur cinq ans qui définit les priorités et les actions à mener à court terme. Ce plan prévoit notamment : Le renforcement des systèmes de surveillance des maladies animales. La mise en place de programmes de vaccination. Le développement de laboratoires de diagnostic. La formation des vétérinaires et des agents de terrain. La sensibilisation des éleveurs aux bonnes pratiques d’élevage.
La mise en œuvre de cette stratégie représente un espoir pour l’avenir de l’élevage en Afrique. En améliorant la santé animale, le continent pourra renforcer sa sécurité alimentaire, stimuler son développement économique et contribuer à la santé de ses populations.
Angélique Ekaman stg
Les Maladies Animales Récurentes en Afrique en 2024
Un Enjeu de Santé Publique et Économique
En 2024, l’Afrique est confrontée à une recrudescence alarmante de maladies animales qui menacent non seulement la santé des élevages, mais également la sécurité alimentaire et économique des populations. Cet article examine les maladies les plus préoccupantes sur le continent, en se basant sur des études récentes et des rapports d’organisations internationales.
Les Maladies Animales Prévalentes :
Parlant justement de travail quelles seront les prochaines étapes après le départ du navire ?
Après le départ du navire, il faudra suivre les malades et là les Chinois l’ont bien précisé en principe c’est d’ailleurs pour ça qu’ils ont adopté cette philosophie qui voulait que les cas simples soient pris en charge dans leur bateau et que les cas compliqués, ils apportent un appoint dans les hôpitaux. En fait, le suivi sera je dirais pour moi individualisé, c’est selon le malade en fonction de là où il a été enregistré ou alors en fonction de comment il sent la perspicacité d’un hôpital pour se dire je m’en vais à cet endroit parce que je pense que je peux avoir un bien meilleur suivi dans cet hôpital. Pour les femmes et les enfants, l’idéal d’aller vers l’hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique une fois sortie de la mission chinoise. Maintenant pour tout le reste ce sera fonction de sa bourse parce que si vous allez à l’hôpital général il faut en avoir les capacités. Pour le reste ce sera fonction de cette bourse là mais aussi du plateau technique qu’il y a en face pour pouvoir vous apporter une solution définitive à après le départ des Chinois.
La Fièvre de la Vallée du Rift (FVR)
La Fièvre de la Vallée du Rift, une zoonose virale, continue de décimer les populations de ruminants en Afrique de l’Est. Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) publié en janvier 2024, des épidémies récurrentes ont été observées au Kenya et en Tanzanie, entraînant des pertes économiques considérables pour les éleveurs locaux (OIE, 2024).
La Peste Porcine Africaine (PPA)
La PPA, qui affecte gravement les porcs domestiques, a été identifiée comme une menace majeure en Afrique subsaharienne. Un rapport de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) souligne que des millions de porcs ont été abattus pour contenir la propagation de la maladie, provoquant une crise alimentaire dans plusieurs régions (FAO, 2024).
La Maladie de Newcastle
La Maladie de Newcastle, qui touche principalement les volailles, demeure une préoccupation majeure dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Une étude publiée dans le Journal of Avian Medicine and Surgery en mars 2024 indique que des éclosions ont été signalées au Nigeria et au Ghana, affectant gravement les petits éleveurs (Journal of Avian Medicine and Surgery, 2024).
La Brucellose
La brucellose, causée par la bactérie Brucella, représente un autre défi important. La Banque mondiale a rapporté en février 2024 que cette maladie affecte non seulement les ruminants, mais pose également des risques pour la santé humaine, en particulier dans les communautés rurales où les pratiques d’élevage traditionnelles dominent (Banque mondiale, 2024).
Impact Économique et Social
Les maladies animales ont des conséquences économiques dévastatrices. Selon une étude de la FAO, les pertes directes dues à la mortalité des animaux et aux coûts de traitement peuvent représenter jusqu’à 20 % des revenus des éleveurs dans les zones touchées (FAO, 2024). De plus, les épidémies entraînent une augmentation des prix des produits animaux, ce qui affecte la sécurité alimentaire dans les communautés vulnérables.
Stratégies de Lutte et Prévention
Pour faire face à cette crise, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre : Renforcement des Capacités de Surveillance : Les gouvernements africains collaborent avec des organisations comme l’OIE pour améliorer les systèmes de surveillance et détecter rapidement les épidémies (OIE, 2024). Programmes de Vaccination : Des campagnes de vaccination ciblées sont déployées afin de protéger les animaux contre les maladies les plus courantes (FAO, 2024). Sensibilisation des Éleveurs : Des programmes éducatifs visent à informer les éleveurs sur les pratiques de gestion des risques liés aux maladies animales (Banque mondiale, 2024). Collaboration Internationale* : Les pays africains collaborent avec des partenaires internationaux pour échanger des informations et des ressources, renforçant ainsi leur capacité à lutter contre ces maladies (OIE, 2024).
Les maladies animales restent un défi majeur pour l’Afrique en 2024, affectant à la fois la santé publique et l’économie. La nécessité d’une action concertée et d’une collaboration entre les gouvernements, les éleveurs et les organisations internationales est essentielle pour surmonter ces défis. La mise en œuvre efficace de stratégies de prévention et de contrôle est cruciale pour garantir un avenir plus sain et durable pour le secteur animal sur le continent.
Angélique Ekaman Stg
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