Belles-Lettres: Un nouveau souffle pour les soins des cancers gynécologiques en Afrique

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Le Pr Félix Désiré SAH TATSING révolutionne la prise en charge des cancers gynécologiques en Afrique avec son ouvrage “Les cancers gynécologiques et les soins palliatifs”. Un guide indispensable pour les professionnels de santé et un espoir pour les patientes. Destiné aussi bien aux professionnels de santé qu’au grand public, cet essai de 214 pages décrypte les enjeux de ces pathologies et propose un guide pratique pour une prise en charge optimale des patientes.

L’auteur met l’accent sur le rôle central de l’infirmière en pratique avancée dans la gestion de la douleur, et les autres symptômes Bio-psycho-sociaux et spirituels liés à la maladie. Il propose un répertoire détaillé d’interventions infirmières adaptées à chaque situation, soulignant l’importance d’une prise en charge holistique de la personne.

Le cancer gynécologique, un fléau qui touche de nombreuses femmes en Afrique, vient de trouver un nouvel allié de taille. Le Pr Félix Désiré SAH TATSING, dans son ouvrage « Les cancers gynécologiques et les soins palliatifs », livre un guide complet et accessible, destiné à révolutionner la prise en charge de ces pathologies sur le continent. Ce livre de 214 pages, publié aux éditions Monange en 2024, se distingue par son approche globale de la maladie. Loin de se limiter aux aspects médicaux, l’auteur s’intéresse également aux dimensions psychologiques, sociales et spirituelles de la maladie. Il souligne ainsi l’importance d’une prise en charge personnalisée, adaptée aux besoins spécifiques de chaque patiente.

L’une des originalités de cet ouvrage réside dans l’accent mis sur le rôle de l’infirmière en pratique avancée. Cette professionnelle de santé joue un rôle clé dans l’accompagnement des patientes, en leur apportant un soutien continu et en les aidants à gérer les symptômes de la maladie. Le Pr SAH TATSING propose un répertoire détaillé d’interventions infirmières, permettant ainsi aux soignants de disposer d’outils concrets pour améliorer la qualité de vie des patientes. Une large partie de l’ouvrage est consacrée aux soins palliatifs, une thématique souvent délaissée en Afrique. L’auteur met en évidence l’importance d’une prise en charge précoce et d’un accompagnement tout au long de la maladie.

Il propose des stratégies pour soulager la douleur, la fatigue et les autres symptômes associés aux cancers gynécologiques, en tenant compte des contraintes liées aux contextes africains. Le préfacier de l’ouvrage est le Pr Fares Rachid. Le professeur Fares a pris sur lui de préfacer ce document, pour deux raisons essentielles : d’abord le développement des interventions de soins fondées sur le vécu des patientes.  Le document sans être exhaustif apporte des solutions aux problèmes de santé classés en problèmes biophysiques, en problèmes psychologiques, en problèmes socio-économiques et en problèmes spirituels. Et quand nous regardons les problèmes psychologiques, il y en a une dizaine de problèmes dont notamment la perte de l’espoir, la peur, l’inadaptation au changement du milieu, le stress, l’anxiété, le désespoir, la dépression, les perturbations de l’image corporelle, le dysfonctionnement sexuel, la diminution de l’estime de soi et le deuil. L’autre raison du préfacier, c’est la conceptualisation des soins palliatifs qui sont une jeune spécialité médicale d’introduction récente dans bon nombre de pays africains.

Le premier chapitre pose les bases en présentant de manière claire et concise les cancers de manière générique et spécifiquement des cancers gynécologiques. Il expose leurs facteurs de risque, leurs manifestations et leurs moyens de prévention, ainsi que leur évolution. L’auteur insiste sur l’importance d’une détection précoce pour améliorer le pronostic des patientes. Le deuxième chapitre constitue le cœur de l’ouvrage. Il dresse un panorama exhaustif des interventions infirmières en oncologie, qu’il s’agisse de la chimiothérapie, de la radiothérapie, de la chirurgie, de l’hormonothérapie, des thérapies ciblées ou des soins palliatifs. L’auteur s’appuie sur les théories de Watson et de Dallaire et Dallaire pour fonder sa réflexion sur une pratique infirmière centrée sur la personne dans sa globalité.

Le troisième chapitre est consacré aux soins palliatifs et à la gestion des symptômes associés aux cancers gynécologiques. L’auteur propose un répertoire détaillé d’interventions infirmières adaptées aux différents problèmes de santé rencontrés par les patientes (douleur, fatigue, nausées, etc.). Il souligne l’importance d’une approche globale prenant en compte les dimensions physiques, psychologiques, sociales et spirituelles.

“Les cancers gynécologiques et les soins palliatifs” s’adressent en premier lieu aux professionnels de santé, notamment aux infirmières, aux médecins, aux psychologues cliniciens, aux ministres de culte et aux bénévoles communautaires. Il leur fournit un cadre théorique solide et des outils pratiques pour améliorer leurs pratiques. Mais ce livre est également destiné au grand public, qui y trouvera des informations claires et accessibles sur les cancers gynécologiques, leur prévention et leur traitement.

Les limites de l’ouvrage et les perspectives d’avenir

Bien que cet ouvrage soit une référence incontournable, il présente quelques limites. Les données et les exemples présentés sont principalement issus du contexte africain, ce qui peut limiter la portée de certaines recommandations.

Néanmoins, “Les cancers gynécologiques et les soins palliatifs” ouvrent de nouvelles perspectives pour la prise en charge de ces pathologies en Afrique. Il souligne la nécessité de renforcer la formation des professionnels de santé, de développer des programmes de recherche et d’améliorer l’accès aux soins pour toutes les femmes. L’ouvrage du Pr Félix Désiré SAH TATSING est une véritable bouffée d’air frais dans le domaine de l’oncologie gynécologique en Afrique. Il offre une vision globale et humaniste de la maladie, en mettant l’accent sur la qualité de vie des patientes. Cet ouvrage est un appel à une prise en charge plus humaine et plus efficace des cancers gynécologiques, afin de permettre à chaque patiente de vivre ou de mourir avec dignité.

Elvis Serge NSAA

 

Pr Félix Désiré SAH TATSING

« Les cancers gynécologiques et les soins palliatifs : un référentiel pour les professionnels de la santé »

Le Pr Félix Désiré SAH TATSING, enseignant d’université et praticien hospitalier, présente son ouvrage sur les cancers gynécologiques et les soins palliatifs. Il explique l’importance de la prise en charge des patientes atteintes de cancers gynécologiques et le rôle de l’infirmière en pratique avancée dans cette prise en charge. Il aborde également les difficultés rencontrées dans la réalisation de l’ouvrage et les problèmes de santé des patientes que résout ce document. »

 

Est-ce qu’on peut, commencer par la présentation du titre de l’ouvrage. Oui, d’accord.

L’ouvrage s’intitule Les cancers gynécologiques et les soins palliatifs : le rôle de l’infirmière en pratique avancée. Il est question dans cet ouvrage de faire un alliage entre les cancers gynécologiques et les soins palliatifs. Ces deux disciplines médicales sont inséparables. D’ailleurs, la médecine palliative est née à la suite de la prise en charge des maladies cancéreuses. On ne peut donc pas parler de cancer sans faire allusion aux soins palliatifs. Ces derniers débutent dès la pose du diagnostic des cancers et visent à améliorer la qualité de vie des patientes et leurs familles concomitamment avec les traitements anti-cancéreux. Les soins palliatifs n’intéressent pas seulement les cancers mais toutes autres maladies évolutives potentiellement mortelles. Entre ces deux disciplines médicales, l’infirmière qui est au centre de la prise en soins joue un rôle déterminant dans l’accompagnement des malades, dans un contexte africain subsaharien de manière générale et camerounais en particulier, marqué par l’inexistence des institutions de formation des infirmiers spécialisés, que ce soit en oncologie ou en soins palliatifs.

Dans la situation du Cameroun, la plupart des infirmiers qui travaillent dans des services d’oncologie sont formés sur le tas, ou ont reçu une bribe de connaissances pendant leur formation diplômante. Ce qui pose là un véritable problème d’efficacité et d’optimisation des soins de qualité et sécurisés en oncologie et en soins palliatifs. D’où l’intérêt de cet ouvrage qui vient combler le déficit des compétences observées en milieu clinique, en mettant à la disposition de ces personnels de santé, une sorte de référentiel des pratiques sur lequel ils s’appuierons pour améliorer leur pratique quotidienne et optimiser conséquemment la qualité de vie des patientes qui croupissent sous le poids des cancers gynécologiques.

Il s’agit notamment ici de passer en revue de manière globale le rôle de l’infirmière en chimiothérapie, en hormonothérapie, en thérapies ciblées, en soins palliatifs, en chirurgie et en radiothérapie. Plus spécifiquement, le rôle de l’infirmière est circonscrit dans cet ouvrage en interventions pharmacologiques et en interventions non pharmacologiques qui prennent en compte la personne dans toute sa globalité, c’est-à-dire sur le plan biophysique, psychologique, social et voire même spirituel, avec l’infirmière au centre de la prise en soins de ces types de patientes. Pour faciliter la pratique clinique de cette catégorie de professionnels, l’ouvrage recourt à deux théories de sa discipline.

Parce qu’on ne peut pas pratiquer véritablement si on se distance des théories de la discipline qui commandent et orientent les soins infirmiers. Donc notamment la théorie de Watson et celle de Dallaire et Dallaire ancrées dans les soins palliatifs oncologiques. Donc voilà de manière détaillée un peu le contenu de l’ouvrage.

Pourquoi s’attarder précisément sur les cancers gynécologiques ?

Les cancers gynécologiques sont en nette évolution dans notre pays. Il s’agit pour la plupart, des maladies qu’on peut prévenir parce que les facteurs de risque sont connus, il existe des moyens de dépistage et des vaccins comme dans le cas des cancers du col de l’utérin. Mais malheureusement, dans bon nombre des pays africains subsahariens, les femmes atteintes de ces types de pathologies arrivent à l’hôpital au stade avancé de la maladie c’est-à-dire au stade de l’incurabilité et donc par ricochet ne peuvent la plupart de temps que bénéficier des soins palliatifs. Ces soins doivent débuter avec la pose du diagnostic de la maladie et se terminer avec les soins du deuil que ce soit à l’hôpital ou au domicile de la patiente.

Les soins palliatifs c’est quoi ?

Les soins palliatifs sont les soins essentiels fournis à toute personne souffrant de maladies chroniques limitant la vie, dans lesquels il est question ici de gérer les symptômes qu’ils soient physiques, psychosociales ou spirituels et notamment la gestion de la douleur chez cette personne-là y compris sa famille afin d’améliorer leur qualité de vie. Donc les soins palliatifs ici ne visent pas seulement le malade, ils visent aussi les proches du malade.

Parce que vous voyez le cancer c’est une maladie qui crée tout un désordre au sein de l’environnement du patient. Le patient va certes souffrir du cancer et comme c’est une maladie à long cours, les proches aidants, c’est-à-dire la famille, aussi vont en partie subir les répercussions de la maladie sur leur état psychologique. Donc il faut non seulement accompagner, gérer les symptômes de la maladie sur le patient, mais il faut aussi accompagner le proche à pouvoir supporter ce traumatisme psychologique induit par la maladie de son proche.

Est-ce que vous pouvez nous expliquer la première couverture qui est en couleur blanche?

Oui, déjà nous avons voulu ici montrer l’origine de la maladie cancéreuse en mettant en exergue l’image d’une cellule « folle » en multiplication, c’est-à-dire une multiplication anarchique qui n’est plus sous le contrôle du système nerveux sous fond blanc. Dans la genèse des cancers, il est établi que sous l’effet d’un facteur oncogène (agent initiateur), une cellule saine subit une ou plusieurs mutations au niveau de son génome pour devenir une cellule maligne.

Ce fond blanc laisse transparaître aisément la nature de la cellule cancéreuse. Il permet aux lecteurs de visualiser la structure cellulaire.

Maintenant en ce qui concerne le préfacier de l’ouvrage, le professeur Fares, est-ce qu’on peut parler du professeur Fares? 

 Oui, déjà permettez-moi de rappeler que j’avais au départ voulu honorer le programme National de Lutte contre les Cancers du Cameroun parce que j’estimais que les soins palliatifs y sont le maillon faible, en portant mon dévolu sur son secrétaire permanent, mais celui-ci m’a à plusieurs reprises opposé une fin de non-recevoir sous le prétexte qu’il eut besoin d’une autorisation de Monsieur le Ministre pour préfacer un document. J’ai été très déçu par cette réponse. C’est dans ce contexte que le Pr Fares Rachid, doyen de la faculté des sciences infirmières et professions de la santé de l’université Mohammed VI du Maroc a pris sur lui de le faire pour les raisons suivantes :

 

L’université Mohamed VI, est une institution universitaire qui encourage la recherche développementale notamment en pratique infirmière avancée. C’est la quatrième université en Afrique qui forme des infirmiers en soins palliatifs et en oncologie. Chez nous, au Cameroun, même dans la sous-région subsaharienne, on n’a pas d’institution qui forme des infirmiers spécialisés en oncologie et en soins palliatifs dans le système LMD. Pr Fares a trouvé que le document était très intéressant pour les praticiens et surtout pour les étudiants en santé. En effet, lors de mon passage au Maroc, nous avons beaucoup échangé sur l’amélioration des compétences infirmières, notamment la pratique infirmière avancée, où il aurait souhaité qu’on mette sur pied un comité d’expert de la pratique infirmière avancée pour le continent africain. C’est pourquoi le document est arrivé à Point-Nommé, et il a trouvé que c’était le moment véritablement de marquer aussi son empreinte dans ce document qui, non seulement parle des cancers et des soins palliatifs, mais aussi prône et de pérennise, voire même renforce le développement de la pratique infirmière avancée sur le continent africain.

Sans oublier d’autres raisons déjà évoquées ci-dessus. J’ai beaucoup d’admiration pour ce magistère de haut vol pour qui je saisis l’occasion pour lui adresser toute ma gratitude pour cette préface.

Qui est le Pr Fares RACHID ?

Le Pr Fares était un infirmier à la base, qui après ses études de premier cycle, a obtenu un doctorat PhD en sciences politiques. Mais il n’a pas perdu ses racines. Il a continué de travailler durement pour hisser haut les sciences infirmières et des professions de la santé. Ce qui lui a valu le prestigieux poste de responsabilité qu’il assume avec maestria aujourd’hui à l’université Mohammed VI du Maroc. C’est quelqu’un qui est très ancré dans le milieu des sciences infirmières. Et d’ailleurs, il est administrateur du SIDIIEF (Secrétariat International des Infirmières et Infirmiers de l’Espace Francophone) et Président fondateur du RASIPS (Réseau Africain des sciences Infirmières et des Professions de la Santé) dont je suis également membre fondateur avec pour siège social Casablanca au Maroc.  C’est quelqu’un de très dynamique qui maîtrise parfaitement la pratique infirmière sur le continent africain.

Il est reconnu pour son engagement exceptionnel dans la politique des sciences infirmières en Afrique. C’est avec lui que nous avons organisé en 2023 la première édition du CASIO en Côte d’Ivoire (Congrès Africain des Soins Infirmiers et obstétricaux). Son rêve, c’est de voir les infirmiers africains s’élever comme un seul homme et développer leur discipline dans une sorte de coopération sud-sud.

Maintenant, nous allons parler du fond  du livre. Le livre a combien de chapitres ? Combien de pages ?

 

Le livre est organisé en trois chapitres. Le premier chapitre expose sur les cancers gynécologiques. En faisant un bref résumé sur les cancers de manière générale et spécifiquement sur les cancers gynécologiques. Question de faire comprendre aux lecteurs ce que sont les cancers gynécologiques, en termes de définitions, de facteurs de risques, d’étiologies, de mode de développement, des différentes formes cliniques et de leur prise en charge.

Le chapitre 2 porte sur le rôle de l’infirmière en pratique avancée en oncologie. Il circonscrit le rôle de l’infirmière en chirurgie, le rôle de l’infirmière en chimiothérapie, le rôle de l’infirmière en hormonothérapie, le rôle de l’infirmière dans les thérapies ciblées, en radiothérapie et en soins palliatifs. Mais dans ce même chapitre 2, sont contenues deux théories essentielles de la profession infirmière qui optimisent la pratique clinique.

 

Le chapitre 3 se centre sur les soins palliatifs et la gestion des symptômes dans les cancers gynécologiques. A partir des problèmes de santé identifiés chez les patientes, cette partie du livre dresse la liste des interventions opposables à chaque symptôme répertorié. On y trouvera en guise d’illustration comment faire en cas de fatigue liée au cancer ? Qu’est-ce qu’il faut faire en cas de prise en soins des patientes qui vivent avec des plaies néoplasiques ? pour ne prendre que ces quelques exemples. Ce chapitre mobilise 371 interventions pour 48 problèmes de santé identifiés et catégorisés en problèmes biophysiques, problèmes psychologiques, problèmes socio-économiques et problèmes spirituels chez les femmes qui souffrent des cancers gynécologiques.

En terme de problèmes biophysiques nous avons en exemple, les douleurs, l’insomnie, les œdèmes secondaires, l’asthénie, la fièvre, la constipation, l’incontinence urinaire, les saignements vaginaux, l’anémie, les pertes de poids, etc.

Les problèmes socio-économique se traduisent par le mode de vie sédentaire, l’organisation inefficace du domicile, l’hygiène de l’habitat déficiente, l’insuffisance des mesures de sécurité, les pertes d’emploi, les activités de loisirs déficientes, les difficultés à réaliser les activités de la vie quotidienne, les difficultés financières, la perte d’autonomie, etc.

Quant aux problèmes spirituels, nous avons, le sentiment d’impuissance, la détresse spirituelle et la pratique religieuse perturbée. Quelques problèmes psychologiques ont déjà été ci-haut évoqués

Donc ce sont trois chapitres pour un total de 214 pages.

Et maintenant, pour sortir, quelles sont les difficultés que vous aurez rencontrées dans le cadre de la réalisation de cet ouvrage et cet ouvrage est destiné à qui ?

 

Oui, merci. La difficulté première a été le manque de moyens financiers pour non seulement éditer l’ouvrage mais de manière générale pour mener des recherches par le personnel du MINSANTE faute de subventions.  La seconde est celle d’un manque de confiance aux activités qui émanent d’un compatriote résident. Sans oublier le peu de sérieux accordé à la volonté de véritablement humaniser les soins dans nos formations sanitaires. On dira que ce concept est un vain mot dans notre contexte.  Les soins palliatifs sur lesquels devrait s’adosser l’humanisation des soins ne sont pas encore effectifs dans la majorité de nos formations sanitaires. Créant ainsi, une grande confusion autour de cette discipline.

Le livre est destiné à qui?

Le livre est destiné aux professionnels et aux non-professionnels de la santé. C’est vrai qu’au niveau du titre, on parle du rôle de l’infirmière en pratique avancée, mais les concepts comme ceux des cancers et des soins palliatifs intéressent les professionnels de la santé et les non-professionnels de la santé.

Par professionnels de la santé on sous-entend, les médecins, les infirmiers, les pharmaciens, les psychologues cliniciens, les kinésithérapeutes, les nutritionnistes, pour ne citer que ceux-ci qui sont régulièrement en contact avec les patients. Quant aux non professionnels de la santé nous faisons référence aux travailleurs sociaux, aux bénévoles communautaires, à la famille, aux ministres de cultes, aux ethnomédecins, etc.   Bref, les non professionnels de la santé sont tous ceux qui croiseront un jour un patient atteint de cancer qui a besoin d’un accompagnement sur toutes les formes. Donc, tout le monde est intéressé par le livre sans exception et c’est d’autant plus qu’aujourd’hui, on constate une recrudescence de la maladie cancéreuse.

Donc, il faudrait que les gens fassent corps avec les cancers qui pourraient arriver à un ami, à une sœur, à un membre de la famille et que nous devons être tous prêts de développer l’humanitaire vis-à-vis de celles ou ceux qui souffrent des cancers.

Propos recueillis par Elvis Serge NSAA

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