Biodiversité : La perte s’élève à 75 % pour les écosystèmes terrestres.

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Chaque année, 36.500 éléphants sont abattus, soit 100 par jour, 4 par heure, 1 toutes les 15 minutes. Le commerce de l’Ivoire est interdit depuis qu’un moratoire a été décidé en 2007 dans le cadre de la Convention CITES sur le commerce des espèces menacées. Cependant, le braconnage continue de faire des ravages, et ce principalement en Afrique.

Selon le rapport d’évaluation de la biodiversité mondiale publié en 2019 par la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) de l’UNESCO, les principaux facteurs mondiaux de perte de biodiversité sont le changement climatique, les espèces envahissantes, la surexploitation des ressources naturelles, la pollution, et l’urbanisation.

Le rapport mondial a démontré la responsabilité des activités humaines dans la perte de biodiversité, qui s’élève à 75% pour les écosystèmes terrestres. Cette évaluation a également indiqué que des solutions existent et qu’il n’est pas trop tard pour agir. Le thème de la Journée internationale de la diversité biologique 2024, “Be part of the Plan”, est un appel à l’action lancé à toutes les parties prenantes pour stopper et inverser la perte de biodiversité en soutenant la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, également appelé Plan pour la biodiversité. “Faites partie du Plan”, le thème de la Journée internationale de la diversité biologique 2024, est un appel à l’action pour toutes les parties prenantes afin d’arrêter et d’inverser la perte de biodiversité en soutenant la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, également appelé Plan pour la biodiversité.

La biodiversité constitue une ressource en nourriture et en matières premières pour plus de 7 milliards d’êtres humains. Malheureusement, la plupart des écosystèmes qui fournissent ces services ne sont pas exploités de manière durable. La surexploitation concerne principalement la surpêche, la chasse excessive d’animaux sauvages, l’abattage excessif de bois de chauffage, et l’épuisement des terrains agricoles. Les conséquences écologiques qui en découlent sont imprédictibles. Mais une chose est sûre: il arrivera un moment où l’écosystème ne sera plus en mesure de rétablir son équilibre naturel et certaines espèces en feront les frais. Elles deviendront de plus en plus rares ou disparaîtront.

Un exemple frappant de surexploitation : le trafic de l’Ivoire illégal. En chiffres, chaque année, 36.500 éléphants sont abattus ; soit 100 par jour, 4 par heure, 1 toutes les 15 minutes. Le commerce de l’Ivoire est interdit depuis qu’un moratoire a été décidé en 2007 dans le cadre de la Convention CITES sur le commerce des espèces menacées. Cependant le braconnage continue de faire des ravages, et ce principalement en Afrique. Le 9 avril 2014, la Belgique a procédé à la destruction de l’Ivoire illégal saisi par les services des douanes afinde donner un signal fort aux trafiquants et braconniers.https://bebiodiversity.be/biodiversity-is-a-balance/. La situation n’est guère meilleure pour les pangolins. Les écailles de ce mammifère sont très prisées en médecine chinoise traditionnelle. Pour obtenir un kilo d’écailles, il faut tuer deux à trois animaux. Les pangolins sont dès lors menacés d’extinction. Depuis fin 2016, ils bénéficient de la protection la plus élevée accordée par la Convention CITES et ne peuvent donc plus être capturés dans la nature.

 Mais le braconnage fait rage. Les gouvernements, les peuples Autochtones et les communautés locales, les organisations non gouvernementales, les législateurs, les entreprises et les particuliers sont encouragés à souligner la manière dont ils soutiennent la mise en œuvre du plan en faveur de la diversité biologique. Chacun a un rôle à jouer et peut donc faire partie du plan. La journée de la diversité biologique 2024 devrait renforcer l’élan de visibilité à l’approche de la seizième réunion de la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP 16), qui se tiendra en Colombie du 21 octobre au 1er novembre 2024.

Les ressources de la diversité biologique sont les piliers sur lesquels nous bâtissons nos civilisations. Le poisson constitue 20 % des protéines animales pour environ 3 milliards de personnes. Plus de 80 % du régime alimentaire humain est constitué de plantes. Jusqu’à 80 % des personnes vivant dans les zones rurales des pays en développement dépendent des médicaments traditionnels à base de plantes pour leurs soins de santé de base. Mais la perte de biodiversité menace tout le monde, y compris notre santé. Il a été prouvé que l’appauvrissement de la biodiversité pouvait favoriser l’expansion des zoonoses, des maladies transmises de l’animal à l’être humain, alors qu’à l’inverse, si nous conservons la biodiversité intacte, elle offre d’excellents outils pour lutter contre des pandémies telles que celles causées par les coronavirus.

Alors qu’il est de plus en plus reconnu que la diversité biologique est un atout mondial d’une valeur considérable pour les générations futures, le nombre d’espèces est considérablement réduit par certaines activités humaines. Compte tenu de l’importance de l’éducation et de la sensibilisation du public à cette question, les Nations unies ont décidé de célébrer chaque année la Journée internationale de la diversité biologique.

De nombreuses solutions existent : Les divers réseaux, programmes et partenaires de l’UNESCO ont observé des graines positives et inspirantes de changement dans le monde entier. L’UNESCO accompagne également les États membres et leurs populations dans leurs efforts pour enrayer la perte de biodiversité en comprenant, appréciant, sauvegardant et utilisant la biodiversité de manière durable. Il est maintenant temps d’agir pour la biodiversité ! Les Nations unies ont proclamé le 22 mai Journée internationale de la diversité biologique afin de mieux faire comprendre et connaître les questions liées à la biodiversité.

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