Cancer du sein et du col de l’utérus : HGOPY lance une campagne de dépistage

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A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme 2023, le Directeur général de l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (HGOPY), le Pr  Mbu Robinson Enow, lance une campagne de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus, du 27 février au 03 mars 2023.

Pour cette journée internationale des droits de la femme, le Pr  Mbu Robinson Enow, Directeur général, de l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (HGOPY), entreprend de rapprocher les malades du cancer des seins et du col de l’utérus, du corps médical, en vue de les permettre d’acquérir les bons réflexes pour détecter la maladie suffisamment tôt, sinon savoir comment la prévenir d’une part. Cela passe par l’autopalpation et la reconnaissance de certains symptômes, pour ne citer que cela. Cette action qu’il convient d’appeler sensibilisation au dépistage, se passe  du 27 février au 3 mars 2023, dans la dite formation sanitaire. Pendant 05 jours, Pr  Mbu Robinson Enow va réunir sur un même plateau des médecins spécialistes, des personnes atteintes et associations pour un talk face, autour de la question du cancer du sein et du col de l’utérus. Les échanges porteront sur les causes, la tranche d’âge la plus vulnérable, les expériences vécues, les possibilités de guérison et la prévention. Selon le Dr Linda Mongoué, médecin généraliste en service à l’Hôpital de district d’Efoulan, le cancer des seins et du col de l’utérus sont des premiers cancers de la femme et ça touche énormément des personnes et il y a tellement des personnes qui en décèdent.

La meilleure prévention c’est le dépistage précoce. Le mois de mars est le mois de la femme. C’est une façon de sensibiliser la population pour leur dire que c’est un cancer qui est évitable s’il est détecté tôt, pour une meilleure prise en charge et un meilleur suivi. Cette campagne de dépistage vise aussi à présenter aux femmes les facteurs de risque du cancer des seins et du col de utérus, comment éviter les facteurs de risque, comment les réduire, comment dépister les lésions au stade précoce, plus pour les seins avec l’autopalpation mensuelle des seins. L’examen du cancer du col de l’utérus se fait normalement chaque année.  L’objectif de cette campagne est de savoir ce qu’elles savent des deux pathologies, corriger les manquements, leur donner plus d’information pour leur propre connaissance, pour qu’elles puissent informer d’autres femmes. Selon le Dr Kamdem de l’Hôpital militaire de Yaoundé, « le diagnostic du cancer du sein, peut être fait de plusieurs manières. Mais la première et la plus facile, c’est l’auto-examen du sein. L’auto-examen du sein est facile, parce que vous pouvez le faire toute seule à la maison. On peut le faire débout, assise et même couchée ».

Coût du traitement

Et d’ajouter « l’autre façon de diagnostiquer,  c’est l’examen annuel. Il est conseillé de faire un examen du sein, une fois par an par un spécialiste, ou médecin généraliste, même une sage-femme. Il y a aussi des examens qui permettent de faire le diagnostic, notamment l’échographie mammaire, ainsi que la mammographie ». En rappel, l’incidence des cancers dans le monde s’élève à 19 millions 292 mille 789 cas en 2020 selon les estimations du Centre international de recherche sur le cancer. Ces données, révèlent que 22,80% des cas de cancer se concentrent dans le continent européen ; 49,26% en Asie ; 13,25% en Amérique du Nord ; 7,62% en Amérique latine ; 5,75% en Afrique et 1,32% en Océanie. Et au Cameroun, à en croire le Dr Patrick Eloundou, il y a environ 15000 à 18000 nouveaux cas de cancers par an. « C’est une maladie qui est en train de monter. Il faut également que nous en tant qu’une entreprise citoyenne, qu’on puisse apporter une solution, c’est pourquoi, j’ai décidé de m’orienter vers la production et la distribution de ces médicaments-là aux populations vulnérables », précise-t-il. Faut-il le souligner, les cancers constituent la 2ème cause de mortalité avec près d’un décès sur six. La mortalité est assez élevée en Afrique, certainement à cause d’un accès limité aux soins, mais aussi à cause du coût du traitement très élevé.

E.S.N

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