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Selon les données de la FAO, c’est à Hong Kong qu’on mange le plus de viande (137 kilos par habitant en 2017), devant les États-Unis (124,1 kg), l’Australie (121,6) et l’Argentine (109,4).
La consommation de viande est liée aux niveaux de vie, aux modes de consommation alimentaire, à l’élevage et aux prix à la consommation, ainsi qu’à l’incertitude au niveau macroéconomique et aux chocs sur le PIB, https://data.oecd.org/fr/agroutput/consommation-de-viande.htm. Selon Investir au Cameroun, au marché dit des « Acacias », dans le 6e arrondissement de Yaoundé, le prix du kg de viande bœuf sans os est de 3 000 FCFA au lieu des 2 800 FCFA fixés officiellement. Idem au marché d’Etoudi, Essos, Mvog-Mbi, Nkolndongo, Mimboman…Selon les données de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la production mondiale de viande a été multipliée par cinq depuis les années 1960. Et pourtant, le prix du kilo de la viande bovine est passé de 450 F CFA en 1993 à 1 200 F CFA en 2002 pour la viande avec os et de 600 à 1 500 pour la viande sans os au Nord-Cameroun ; soit plus d’un doublement de prix sur une période de 10 ans, indique Michel Tchotsoua et Paul Djeumene.
Selon ces projections pour l’année 2023, la population mondiale va consommer cette année 143 millions de tonnes de poulets, 122 millions de tonnes de porcs, 76 millions de tonnes de bœufs et 17 millions de tonnes de moutons. cette consommation devrait encore progresser de 15% d’ici à 2031 (+17 % pour le porc, +16 % pour le poulet, +4 % pour le bœuf), une hausse pour les trois quarts due aux pays émergents, rappelle la FAO, https://www.cnews.fr/environnement/2023-09-12/voici-les-10-pays-qui-consomment-le-plus-de-viande-dans-le-monde-selon-une. Selon les données de la FAO, c’est à Hong Kong qu’on mange le plus de viande (137 kilos par habitant en 2017), devant les États-Unis (124,1 kg), l’Australie (121,6) et l’Argentine (109,4). La Mongolie, l’Espagne et la Serbie suivent avec une consommation qui dépasse les 100 kg de viande par personne et par an. Le Portugal, la Pologne et l’Allemagne ferment le top 10. Si les pays les plus riches ont tendance à manger plus de viande, le statut et la place de la viande dans la cuisine locale joue également un rôle majeur dans les habitudes de consommation.
Avec environ 3 000 000 de têtes, soit près de 51 % du cheptel bovin national, le grand Nord-Cameroun est l’un des domaines d’élevage bovin les plus importants du pays. Seulement, de 1993 à 2002, le prix du kilogramme de cette viande a connu une hausse remarquable sur les marchés urbains de cette région. Dans cette communication, les auteurs expliquent les causes de cette hausse et mettent en évidence ses conséquences sur les habitudes alimentaires des populations urbaines de Maroua, Garoua et Ngaoundéré.
Ils ont procédé par enquêtes auprès de 300 acteurs à raison de 121 éleveurs, 119 consommateurs et 60 bouchers répartis proportionnellement aux populations des trois régions. Ils ont également procédé à l’étude des pâturages et des modes d’élevage, écrit Michel Tchotsoua et Paul Djeumene. Depuis une vingtaine d’années, grâce à l’éradication des mouches tsé-tsé, le cheptel des Hautes Terres de l’Adamaoua en particulier, et du Nord-Cameroun en général, a augmenté régulièrement sans problème sanitaire grave.
E.S.N