Couverture santé universelle : Extension du Chèque Santé CSU dans les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest

C’est au cours d’une conférence de presse donnée ce 05 aout 2024 à Yaoundé, que le ministre de la Santé publique, a annoncé l’extension du Chèque Santé dans les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest, marquant une avancée majeure dans la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle (CSU).

Lors de cette sortie médiatique, Dr Manaouda Malachie, a présenté les résultats de la phase 1 du volet préventif et curatif de la Couverture Santé Universelle (CSU). Avec près de 3,8 millions de pré-enrôlements et des milliers d’enfants et de femmes enceintes bénéficiant de soins gratuits, cette initiative marque une avancée significative vers l’amélioration de l’accès aux soins de santé au Cameroun. Soit, une couverture nationale de 100 % dans les années à venir.

Ministre de la Santé publique, Conférence de presse à Yaoundé, (CSU)

Les statistiques du ministère de la santé publique révèlent que :

Pour ce qui est de la phase 1 sur le volet préventif et promotionnel, nous avons : 3 765 078 personnes pré-enrôlées, 2 977 156 personnes enrôlées, 1 013 415 enfants de 0-11 mois qui ont reçu la vitamine A, 395 117 enfants de 12-59 mois qui ont reçu la vitamine A, 133 312 enfants de 12-59 mois qui ont reçu une dose de Mebendazole, 126 519 nouveau-nés qui ont été mis au sein dans l’heure qui suit la naissance, suivant notre politique d’allaitement maternel exclusif, 537 936 femmes enceintes qui ont reçu la supplémentation en fer, 431 628 femmes enceintes qui ont reçu le traitement préventif intermittent (TPI) du paludisme, 32 522 visites à domicile qui ont été réalisées par les ASC. 210 847 ménages qui ont reçu leur MILDA, 1 170 751 enfants qui ont reçu le vaccin BCG, 3 068 098 enfants qui ont reçu le vaccin polio oral (VPO), 1 132 795 enfants qui ont reçu le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole).

Sur Volet curatif : 642 090 enfants ont été consultés gratuitement, 364 324 enfants de 0-5 ans ont été traités gratuitement contre le paludisme simple et grave, 346 395 femmes enceintes ont fait leurs consultations prénatales jusqu’à l’accouchement en déboursant uniquement 6 000 FCFA, 140 416 accouchements ont été réalisés gratuitement, 7 066 césariennes ont été réalisées gratuitement, 1 246 personnes sous dialyse ont fait leurs deux séances de dialyse par semaine en déboursant uniquement 15 000 FCFA pour le compte de l’année, au lieu de 520 000 FCFA, 57 384 séances de dialyse ont été réalisées.

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles », écrit Sénèque Philosophe latin né en -4. Contre toute attente, le ministre de la Santé publique, le Dr Malachie Manaouda, a inauguré la phase 1 de la CSU à Bertoua le 12 avril 2023. L’extension du Chèque Santé CSU dans les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest. La conférence de presse relative a été donnée ce 5 août 2024 par le ministre de la Santé publique, le Dr Manaouda Malachie, dans la salle de conférence de la Cellule technique nationale chargée de l’implémentation de la Couverture santé universelle.

L’extension imminente du Chèque Santé dans le cadre de cette Phase 1 de la CSU dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest constitue donc un nouveau chapitre dans la mise en œuvre progressive de la CSU telle que prescrite par le Président de la République, Paul BIYA. Elle devrait porter la couverture nationale de cette intervention du panier de soins de 50 % à 70 %, avec la volonté d’atteindre dans les prochaines années une couverture de 100 % par une extension à l’ensemble du territoire national comme pour les autres interventions du panier des soins. « Ainsi, j’en appelle à la contribution de tous : acteurs gouvernementaux, parlementaires, leaders de la société civile, hommes d’affaires, autorités traditionnelles et religieuses, étudiants, élèves, simples citoyens, notre message doit être clair, lisible et audible », a déclaré le ministre de la Santé publique, le Dr Manaouda Malachie.

Pour ce qui est de la phase 1 sur le volet préventif et promotionnel, nous avons : 3 765 078 personnes pré-enrôlées, 2 977 156 personnes enrôlées, 1 013 415 enfants de 0-11 mois qui ont reçu la vitamine A, 395 117 enfants de 12-59 mois qui ont reçu la vitamine A, 133 312 enfants de 12-59 mois qui ont reçu une dose de Mebendazole, 126 519 nouveau-nés qui ont été mis au sein dans l’heure qui suit la naissance, suivant notre politique d’allaitement maternel exclusif, 537 936 femmes enceintes qui ont reçu la supplémentation en fer, 431 628 femmes enceintes qui ont reçu le traitement préventif intermittent (TPI) du paludisme, 32 522 visites à domicile qui ont été réalisées par les ASC, 210 847 ménages qui ont reçu leur MILDA, 1 170 751 enfants qui ont reçu le vaccin BCG, 3 068 098 enfants qui ont reçu le vaccin polio oral (VPO), 1 132 795 enfants qui ont reçu le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole).

Sur Volet curatif : 642 090 enfants ont été consultés gratuitement, 364 324 enfants de 0-5 ans ont été traités gratuitement contre le paludisme simple et grave, 346 395 femmes enceintes ont fait leurs consultations prénatales jusqu’à l’accouchement en déboursant uniquement 6 000 FCFA, 140 416 accouchements ont été réalisés gratuitement, 7 066 césariennes ont été réalisées gratuitement, 1 246 personnes sous dialyse ont fait leurs deux séances de dialyse par semaine en déboursant uniquement 15 000 FCFA pour le compte de l’année, au lieu de 520 000 FCFA, 57 384 séances de dialyse ont été réalisées.

Toutes les personnes ayant le VIH et la tuberculose reçoivent gratuitement leur traitement. Les résultats obtenus à ce jour ont eu une incidence positive sur certains indicateurs de santé. Et donc, les sceptiques du départ sont en train de nous revenir et je pense d’ailleurs que le moment est venu d’accélérer les pré-enrôlements et la communication autour de cette politique du chef de l’État.

La Couverture Santé Universelle, dans sa phase I, est articulée autour d’un panier de soins couvrant les aspects préventifs, promotionnels et curatifs ayant pour cibles prioritaires les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et les personnes de tout âge souffrantes de certaines pathologies spécifiques. Il s’agit, entre autres, de la vaccination, de la nutrition et de la santé communautaire, de la consultation des enfants de moins de 5 ans qui est gratuite en plus du traitement du paludisme simple et grave, de la tuberculose, du VIH/SIDA, de la prise en charge de la femme enceinte et du nouveau-né jusqu’à 42 jours, de la prise en charge des séances d’hémodialyse. Le panier de soins au fil du temps s’est élargi tout autant que la population cible a été étendue.

Cela se fait en fonction de l’évolution de la mise en œuvre du projet et de la levée de certaines contraintes d’ordre juridique, financier et social. Pour cette phase, une cible totale d’environ six millions (6 000 000) de personnes devrait être atteinte sur l’ensemble du territoire national dans une démarche progressive et méthodique. Aussi, la mise en œuvre de cette Phase I de la CSU, appelle à une mobilisation multisectorielle et multi-acteurs. C’est le gage de la réussite d’une telle politique publique pour laquelle nous sommes tous acteurs et bénéficiaires. Il appartient à l’Administration publique et à ses partenaires de mettre en place, les garanties d’accès aux soins de santé et les mécanismes technologiques et logiques de fonctionnement de cette politique sociale.

Des nombreux équipements acquis au profit des unités de maternité et de néonatalogie sont mis à la disposition des formations sanitaires. D’autres infrastructures sont en construction ou en réhabilitation, notamment à travers les crédits délégués aux Collectivités territoriales décentralisées. Il en est ainsi de 18 centrales de production d’oxygène qui sont en cours d’installation sur l’ensemble du territoire national et qui devraient résoudre définitivement la problématique de la disponibilité de l’oxygène médical dans nos formations sanitaires. Tous pour la CSU, pour qu’ensemble nous puissions continuer à réduire drastiquement le taux de morbi-mortalité maternelle et infantile, en particulier.

Elvis Serge NSAA 

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