Covid-19 à l’ouest: l’ambition d’une rentrée scolaire sans risque de contamination

Des concertations sur l’épidémie à la Covid-19 se sont tenues les 09 et 11 septembre 2020 à Bafoussam dans la région de l’Ouest.

Un partenariat entre le Ministère de la santé publique, L’UNICEF et le MINEPAT a conduit à la tenue sur deux jours à Bafoussam dans la région de l’Ouest de plusieurs ateliers de travail avec les leaders religieux et les points focaux communication de cette région. Toutes ces réunions de travail ont eux pour unique mobile, de bâtir une synergie solide pour barrer la route à la progression de la pandémie de Coronavirus.

Lors de la session de plaidoyer avec les leaders religieux le 09 septembre dernier à la salle de conférence de la délégation régionale de la santé sur l’épidémie de covid-19, il ressort que la région de l’Ouest compte en date du 06 Septembre 2020, 1189 cas de patients  infectées,  1073 patients guéris, 56 cas actifs pour un total de 61 personnes décédées. Toutefois, tous les districts de la région sont  touchés par la maladie. Les transmissions communautaires concernent quelques villes du département de la Mifi : Foumbot, Foumban ainsi que la ville de Dschang dans le département du Noun.

Les populations doivent accepter la méthode du listing. C’est là l’une des propositions faite par les participants à cette rencontre entre les leaders religieux et les responsables de la santé. En ce qui concerne la traçabilité du travail effectuée sur le terrain, les mandataires de l’Unicef  ont précisé  que les données sont réactualisées après chaque deux semaines. Une mise à jour qui se tient en présence des chefs de district.

Par ailleurs, cette collaboration s’est également matérialisée  par une session de restitution de l’enquêté rapide sur le changement de comportements des populations face à l’épidémie de coronavirus dans la région de l’Ouest. Elle s’est tenue le 11 septembre 2020 ceci dans le but de suivre l’évolution de la conduite relative au respect des gestes barrières.

Selon Ivone Nguemeni, chef service éducation pour la santé, l’objectif recherché par cette enquête est de suivre l’adoption des mesures de protection par la population pendant la période de déconfinement et de recueillir des informations nécessaires  pour la réorientation et le réajustement des mesures de prévention.

À court terme, les données de cette enquête permettront de disposer d’un outil de reporting pour ajuster les stratégies de communication  et de prévention des pouvoirs publics, notamment à destination des populations les plus vulnérables.

À plus long terme, à l’issue de la crise sanitaire, les informations collectées pourraient êtres utilisées pour produire et capitaliser les connaissances sur l’impact  de la covid-19 au sein de la population. Ladite enquête pourrait également avoir une répercussion sur les comportements de santé comme par exemple : le lavage des mains, tousser dans le creux du coude pour ne citer que ceux-ci. Des comportements qui aideraient s’ils étaient toujours mis en pratique après la crise sanitaire actuelle à la réduction de certaines maladies comme la tuberculose et la diarrhée.

Les objectifs de ces réunions étaient de remotiver des leaders religieux et les points focaux communication de la région de l’Ouest afin que continue la bataille contre la Covid-19 et d’encourager la population à se faire dépister pour arrêter le cycle de contamination de la maladie. Un combat essentiellement axé sur la sensibilisation et qui se veut sans répit surtout à la veille des prochaines rentrées scolaire et académique au Cameroun.

Aristide Mvelle