Dans un communiqué signé du ministre de la Santé publique, Dr. Manaouda Malachie, pour la sortie du territoire national, ne sont soumis à la présentation obligatoire des tests PCR contre le Covid-19, que les passagers dont la destination finale est un pays qui exige la présentation d’un test PCR contre le Covid-19.
Le ministre de la Santé publique, Dr. Manaouda Malachie informe les délégués régionaux de la santé publique ; les chefs des districts de santé, les responsables des postes de santé aux frontières, que faisant suite à son communiqué du 13 juin 2022 relatif au paiement des tests de dépistage PCR contre le Covid-19, il rappelle que les tests PCR contre le Covid-19 ne seront désormais obligatoires pour la sortie du territoire camerounais, qu’en fonction des exigences du pays de destination. En effet, pour la sortie du territoire national, ne sont soumis à la présentation obligatoire des tests PCR contre le Covid-19, que les passagers dont la destination finale est un pays qui exige la présentation d’un test PCR contre le Covid-19.
Je vous engage à la mise en œuvre immédiate sans délais de ces directives qui feront l’objet d’une évaluation périodique assortie de sanctions éventuelles. La décision a été actée le 4 avril 2022 par le gouvernement. La gratuité de ces tests coûtait très cher dans le budget de l’État alors que les caisses sont vides.
Il faudra – à l’avenir – mettre la main à la poche pour passer un test PCR détectant le Covid-19 et pas qu’un peu. Gratuit jusqu’ici, les Camerounais devront désormais débourser pas moins de 30 000 francs CFA pour ce test de dépistage. La décision a été instruite par Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République, et son homologue Séraphin Magloire Fouda, ministre, secrétaire général du Premier ministre. Ferdinand Ngoh Ngoh de motiver cette décision qui fait suite à la persistance du Covid-19 et aux contraintes budgétaires qui en découlent.
Autrement dit, l’État n’a plus tout à fait les moyens de financer la gratuité de ces tests dont la facture commence à être salée. À titre d’illustration, des sources indiquent qu’entre mai 2020 et janvier 2021, soit dans un intervalle de huit mois, l’achat de ces tests a coûté à l’État la rondelette somme de 24 milliards de francs CFA.
Faire des choix
Sans complètement l’approuver, de nombreux observateurs disent comprendre la nécessité pour le gouvernement de faire des choix en cette période de tensions sociales de toutes sortes. Ainsi l’option serait de trouver de l’argent et au moins déjà, de faire des économies dans l’espoir de financer tout ou partie des priorités plus importantes du moment, à l’instar de la crise dans le secteur éducatif ; des enseignants réclamant à l’État employeur une dette cumulée de près de 200 milliards de francs CFA.
Elvis Serge NSAA