De la maquette au millième numéro : Mon aventure avec Échos Santé

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Qui aurait cru, en ce soir de mars 2016, qu’un simple croquis deviendrait la base visuelle d’un journal qui célébrerait aujourd’hui son millième numéro ? De simple projet, le journal est devenu une référence en matière d’information santé au Cameroun. Retour sur huit années d’engagement avec Arnauld Djiatsa, Chef d’édition d’Echos Santé

Mon histoire avec Echos Santé commence un soir de mars 2016. Alors que je suis en plein cours, je suis joins au téléphone par le journaliste Joseph Essama, rencontré lors de mon passage dans l’équipe de communication des Jeux universitaires 2015, et avec qui nous avons collaboré dans un autre projet. Il m’informe de ce qu’une connaissance à lui est en train de constituer une équipe en vue de la création d’un journal et qu’il souhaiterait me rencontrer ce soir-là. Je suis un peu souffrant, lui dis-je. Il insiste que fasse un peu d’effort pour me rendre du côté de Nsam, un quartier de Yaoundé, au Cameroun.

Vers 16h, j’y vais, malgré la fatigue. J’appelle sur le numéro qu’il m’avait préalablement communiqué, on me demande de patienter. Quelques minutes après, monsieur Mbeng Boum Joseph se présente et me conduit à l’étage d’un immeuble situé à dans le même quartier. Dans un bureau, il me parle du projet de création du journal qui est même déjà abouti et qui n’attend que la phase de démarrage. N’étant pas en santé, je n’ai pas assez de temps à passer avec lui. Il me demande si je suis prêt à l’accompagner en tant qu’infographe et pour quelle rémunération ? Je réponds par l’affirmatif tout en lui faisant part de mon offre financière. Il va me convaincre de revoir mon offre à la baisse tout en me faisant part d’un certain nombre de contraintes auxquelles il fait face. Je vais me plier. Au moment de se séparer, je reçu pour mandat de proposer la première maquette, la charte graphique et chromatique de ce tabloïd ayant pour dénomination « ECHOS SANTE.»

Ledit travail me prit deux semaines. Il fut d’ailleurs validé sans trop de débats. Le lundi 4 avril 2016, nous nous trouvions dans le salon du directeur de publication pour boucler le numéro 0001 du journal ECHOS SANTE. Mardi 5 avril 2016, le bébé est né. Les débuts n’ont pas été faciles. L’équipe rédactionnelle est jeune. Carole Ambassa, Benjamin Ebelle, Saint-Clair Tepondjou et Gildas Nono sont de l’aventure. Chaque dimanche, réunis à partir de 16 heures pour le montage, nous le terminerons à 00 heures. Le travail était fastidieux au regard de notre manque d’expérience collectif.

Avec la conjoncture déjà rude, nous avons fait face à d’énormes difficultés mais nous avons tenu le pari. D’hebdomadaire à quotidien en passant par  bihebdomadaire et trihebdomadaire ont apporté leurs lots d’exigences en rapport avec la variation de la périodicité du journal. L’adaptation fut difficile mais nous le faisions à chaque fois parce que nous croyions en nos capacités. Nous tenions à respecter nos engagements pris vis-à-vis de notre lectorat.

Aujourd’hui, rendu à ce 1000e numéro, je peux être fier du travail abattu jusqu’à présent. C’est un énorme privilège d’avoir été à l’origine du premier numéro et d’être encore là au moment où nous franchissons la barre des 1000. Le temps nous a permis de nous améliorer considérablement et de gagner en expérience. Nos montages se font désormais en 30-45 minutes maximum et la qualité du journal tend tous les jours vers la perfection. Je suis également fier d’être l’un des piliers de ce groupe média qui a su trouver sa place dans le vaste champ médiatique camerounais. La très dynamique et expérimentée équipe actuelle met les bouchées doubles pour garder haut le flambeau et afin que l’information sanitaire soit toujours à la portée des lecteurs.

Arnauld Djiatsa, Chef d’édition

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