Dispensation des médicaments et produits de santé: Le Président de l’Ordre des pharmaciens appelle ses confrères à se conformer
Dans un communiqué signé les 6 juins 2024, le Dr Franck Nana indique, tout approvisionnement et toute prescription en stupéfiants doit être faite dans un carnet à souche attribué par le Conseil de l’Ordre National des Pharmaciens. Au cours d’une exécution de l’ordonnance, celle-ci doit impérativement avoir le cachet de la pharmacie, le contact, la date de délivrance, la quantité délivrée.
Sur l’aspect législatif : le pharmacien est tenu d’avoir un ordonnancier bilingue signé et paraphé par le Président du tribunal de la localité d’exercice dans lequel est mentionnée la sortie des médicaments contenant des substances vénéneuses.
Sur l’aspect règlementaire : tout médicament inscrit sur la liste1, liste II, stupéfiants ne doit être délivré à un patient que sur ordonnance d’un prescripteur (médecin, chirurgien-dentiste, infirmiers IDE, sages-femmes et maïeuticiens Etc…) habilité.
Ces médicaments (liste 1, liste III et stupéfiants doivent toujours être inscrits dans un ordonnancier.
L’Ordre national des pharmaciens du Cameroun assure un rôle moral, administratif, consultatif, juridictionnel et de conciliation. Il est le garant de la relation pharmacien-patient. Ainsi, à travers son organe qui est le conseil de l’ordre, il a pour mission entre autres : d’inscrire au sein de l’ordre des nouveaux confrères et délivrer les autorisations d’exercice, d’assurer le respect des devoirs professionnels, d’assurer la défense de l’honneur et de l’indépendance de la profession, de veiller à la compétence des pharmaciens, de contribuer à promouvoir la santé publique, la qualité des soins et la sécurité des actes professionnels, d’être une force de proposition auprès des pouvoirs publics, pour tous éléments ayant traits aux produits pharmaceutiques et aux structures pharmaceutiques, de concilier et de juger ces pairs au sein d’une chambre de discipline et la chambre d’appel.
En ce qui concerne la dispensation des médicaments et produits de santé, le Président national de l’Ordre des pharmaciens du Cameroun, le Dr Franck Nana porte à la connaissance des pharmaciens que la dispensation des médicaments et produits de santé se fait soit à travers une ordonnance conforme (médicaments de liste), soit à travers un conseil (médicaments non listés).
Les médicaments à prescriptions restreintes (usages hospitaliers compétences particulières…) doivent respecter le niveau de pyramide sanitaire des formations sanitaires publiques et privées (cliniques, hôpitaux…) selon la liste nationale des médicaments essentiels (LNME 2022). La profession de pharmacien ne se limite pas seulement à l’officine et à la dispensation des médicaments.
Le conseil de l’ordre des pharmaciens rappelle ce qui suit : l’exécution d’un examen d’analyse biologique se fait dans un laboratoire d’analyse médicale agrée par des personnes habilitées, l’exécution d’une ordonnance médicale se fait dans une officine de pharmacie ou dans une pharmacie à usage intérieur.
Le pharmacien est un spécialiste de la santé, il a le monopole du médicament et il doit se conformer aux lois établies par l’Etat et aux directives du conseil national de l’Ordre des pharmaciens.
Sur l’aspect législatif : le pharmacien est tenu d’avoir un ordonnancier bilingue signé et paraphé par le Président du tribunal de la localité d’exercice dans lequel est mentionnée la sortie des médicaments contenant des substances vénéneuses.
Sur l’aspect règlementaire : tout médicament inscrit sur la liste1, liste II, stupéfiants ne doit être délivré à un patient que sur ordonnance d’un prescripteur (médecin, chirurgien-dentiste, infirmiers IDE, sages-femmes et maïeuticiens Etc…) habilité.
Ces médicaments liste 1, liste III et stupéfiants doivent toujours être inscrits dans un ordonnancier cité plus haut. Tout approvisionnement et toute prescription en stupéfiants doit être fait dans un carnet à souche attribué par Conseil de l’Ordre national des pharmaciens. Au cours d’une exécution de l’ordonnance, celle-ci doit impérativement avoir le cachet de la pharmacie, le contact, la date de délivrance, la quantité délivrée. Toutefois, Conseil de l’Ordre national des pharmaciens rassure l’opinion publique et les autorités que les ordres médicaux réunis en plate-forme continuent leurs concertations sur les bonnes pratiques de prescription et de dispensation. Cette plate-forme se réunira la semaine du 10 au 15 juin 2024, à Yaoundé, afin de finaliser les travaux débutés il y’a 4 mois sur ces questions.
Article rédigé par Elvis Serge NSAA