Précédemment situé à l’immeuble Beau séjour à la Brique, le président de l’Ordre national des pharmaciens, Dr Nana Dange Franck indique qu’il a aménagé au quartier Omnisport dans un espace plus convivial et plus spacieux, mais qui n’est pas suffisant.
Votre institution vient d’aménager dans un nouveau quartier de la ville de Yaoundé, est-ce que vous pouvez nous dire pourquoi et nous faire la présentation de vos nouveaux locaux ?
Nous étions depuis plusieurs années à l’immeuble Beau séjour à la Brique. Là nous sommes à l’omnisport dans un espace plus convivial et plus spacieux. Il était nécessaire pour nous de quitter cette immeuble avec son insalubrité qu’elle avait. C’était le rêve de nos deux derniers présidents qui sont passés. Dès l’entame 2021, nous avons décidé dans les premières réunions d’aménager dans un espace où la salle d’accueil sera climatisée. Il devait y avoir une cour où nous allons faire la prestation de nos entrants chez nous, ce qui a été une fierté pour les pharmaciens.
Qu’est-ce qui change avec ce nouveau bureau dans le fonctionnement de votre ordre ?
Ce qui change c’est d’abord la visibilité. Le siège de l’ordre est visible à au moins 500 mètres, ce qui n’était pas le cas par le passé. En termes de fonctionnalité, on peut maintenant organiser des réunions de 150 personnes dans notre siège, ce qui n’était pas le cas dans la passé. La grosse différence est que, si aujourd’hui à Yaoundé des pharmaciens veulent faire une réunion, il suffit de mettre des bâches dans notre cour et la réunion est faite. Aujourd’hui, nous pouvons faire un atelier chez nous sans aller louer ailleurs. En prélude à tous les relations en termes de digitalisation et de numérisation, il nous fallait un espace plus grand, ce que nous avons eu pour classer les dossiers. Aujourd’hui nous avons un groupe électrogène et de l’autre côté nous ne pouvions en avoir. Toutes ces fonctionnalités, nous ne les avions pas avant. Il suffisait qu’un usager pharmacien demande un document et que la secrétaire lui dise qu’on a coupé le courant, mais là actuellement, en deux minutes, la secrétaire récupère son énergie électrique et puis le tour est joué. Ce sont tous ces éléments qui nous ont poussés à prendre cet espace spacieux.
Aujourd’hui maison des pharmaciens même si elle est provisoire, est-ce que cela annonce un vent de modernisation du secteur de la pharmacie au Cameroun ?
Pour notre primeur, nous sommes en train de tout faire pour pouvoir construire d’ici 3 ou 4 ans et nous remercions pour cela le Mindcaf pour le coup de pouce qu’il nous a donné pour l’acquisition d’un terrain à Yaoundé. C’est vrai que nous étions déjà propriétaires d’un terrain vers l’aéroport mais nous voulons un terrain beaucoup plus spacieux dans les encablures de la ville. Pour le volet de la question, ça annonce beaucoup de bonnes choses et d’innovation. Si l’on ne présente pas le joli visage, comment peut-on se développer ? Il fallait donc d’abord mettre une bonne couche de peinture et dans les mois à venir assez de réformes en matière pharmaceutique. La digitalisation va être notre credo et aussi un grand atelier en pharmaceutique va être organisé au Cameroun à la fin de cette année.
Interview menée par Albert BOMBA