Election à l’ordre des médecins du Cameroun : un avocat au Barreau demande au Dr Sandjon de retirer sa candidature

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D’après l’ex-avocat du conseil de l’Ordre national des médecins, le Docteur  Guy Sandjon à l’exception de quelques-uns des membres devrait s’abstenir de solliciter de ses confrères médecins, un autre mandat, par honnêteté intellectuelle.

A moins de 24 heures du scrutin au sein de l’institution chargé de la régulation et du fonctionnement de la profession médicale au Cameroun, Maître Félicité Yinda Nkoyok, ancien conseil de l’ordre, avocat au Barreau du Cameroun, dans une lettre ouverte au Docteur Sandjon, écrit :

« J’ai appris que vous êtes de nouveau candidat à l’élection des membres de l’ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) ; qui en est de même pour tous les autres membres du conseil de l’ordre ; et que vous, vous vous portez encore candidat à la présidence de l’ordre.

Cette information, si elle est fondée, me laisse stupéfaite.

L’ordre des médecins est une autorité morale ; il est censé être l’Abbaye de Telem ; c’est pour cette raison que j’y étais entrée sur la pointe des pieds.

Vous vous représentez devant vos confrères, après ce qui s’est passé lors de la dernière élection ?  Et la morale, et l’éthique dans tout cela ?

Vous devriez, à l’exception de quelques membres du conseil de l’ordre, vous abstenir de solliciter de vos confrères, un autre mandat, par honnêteté intellectuelle.

Vous avez violez la loi en toute connaissance de cause.

Par ailleurs, vous étiez restés sourd à un conseil juridique que je vous avais donné avant la tenue de la dernière assemblée générale ordinaire ; à savoir la mise en place d’un règlement intérieur de l’ordre en application des dispositions des articles 5,6,7, et 8 du décret n°92-265-PM du Juillet 1992 fixant les modalités d’application de la loi n°90-36 du 10 Aout 1990. Car en effet, la convocation de l’assemblée générale ordinaire relève de la prérogative du président de l’assemblée générale.

Le président de l’assemblée générale veille au respect des modalités de la convocation de l’assemblée ordinaire.

Vous avez donc sciemment refusé la mise en place de cet organe de l’ordre, foulant ainsi aux pieds l’éthique dont un médecin se doit de respecter de façon absolue en toute circonstance.

Le 14 novembre 2017, vous m’avez appelé, votre assistante peut le témoigner, mon téléphone ainsi que l’opérateur de téléphonie mobile, pour me dire : « maitre Nkoyok, vous êtes une grande dame ; je viens vous présenter mes excuses pour la façon dont nous avons rompu notre contrat de collaboration avec vous. Je vous présente des excuses à mon nom propre et au nom de tous les membres du conseil de l’ordre. Lorsque je serai à Yaoundé, nous allons nous voir. »

Je suppose que depuis lors, vous ne vous êtes pas rendus à Yaoundé ; parce que je refuse de penser que vous n’ayez pas respecté votre parole vis-à-vis d’une personne qui ne vous avait rien demandé.

Je ne voudrai évoquer ici ni l’affaire du Docteur Tchinou, ni d’autres irrégularités. Je me contente de me pincer le nez.

Docteur, j’ai découvert avec effarement que pour vous le modèle d’identification, ce n’est pas le savoir, c’est l’argent, contrairement à votre illustre prédécesseur direct à la tête de l’ordre des médecins.

Je vous adresse cette lettre ouverte afin que ceux de vos confrères qui choisiront de vous reconduire à la tête de l’ordre, le fassent en toute connaissance de cause.

Je ne suis pas sans savoir que je m’attaque à certains, et que cela peut me valoir des représailles. Mais ma famille est informée de ma démarche».

Ariane Makamte

arianemakamte

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