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Le ministre de la Santé publique, le Dr Malachie Manaouda, porte à l’attention de l’opinion nationale et internationale de la circulation d’une contrefaçon de la spécialité pharmaceutique ACLAV 100 mg/12,5 mg, flacon de 30 ml dans les villes d’Ebolawa et de Yaoundé. En effet, il a été découvert la contrefaçon d’un médicament dont le numéro de lot est 2914, date de fabrication 10/2023 et péremption 09/2026. Cette contrefaçon d’un médicament homologué est dangereuse et peut provoquer des effets néfastes sur la santé humaine.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 30 à 70 % des médicaments en circulation dans les pays d’Afrique subsaharienne sont des faux. Ces faux médicaments peuvent être dangereux, voire mortels. Ils peuvent contenir des ingrédients inactifs, des substances nocives ou des dosages incorrects. Ils peuvent également être inefficaces contre les maladies pour lesquelles ils sont censés être utilisés.
Le gouvernement camerounais lutte contre la circulation des faux médicaments. Le ministre de la Santé publique, le Dr Malachie MANAOUDA, porte à l’attention de l’opinion nationale et internationale de la circulation d’une contrefaçon de la spécialité pharmaceutique ACLAV 100 mg/12,5 mg, flacon de 30 ml dans les villes d’Ebolawa et de Yaoundé. En effet, il a été découvert la contrefaçon d’un médicament dont le numéro de lot est 2914, date de fabrication 10/2023 et péremption 09/2026. Cette contrefaçon d’un médicament homologué est dangereuse et peut provoquer des effets néfastes sur la santé humaine.
Par ailleurs, l’analyse entre le médicament authentique et celui qui est contrefait a permis d’établir les éléments de différences qui démontrent les caractéristiques, les produits originaux, et les produits contrefaits. À cet effet, le ministre de la Santé publique recommande une vigilance accrue au niveau des chaines d’approvisionnement du pays et un contrôle systématique dans les formations sanitaires afin de limiter la circulation desdits produits.
Il invite les populations à s’approvisionner en produits de santé auprès des fournisseurs agréés et après avis d’un professionnel de la santé. Il rappelle également que l’automédication comporte un risque pour la santé, de même que l’utilisation des médicaments de la rue. Par ailleurs, le ministre de la santé publique invite tous ceux qui seraient en possession des produits sus-incriminés à ne point les distribuer et/ou de les consommer, mais à les retourner immédiatement au point d’approvisionnement. Toutefois, s’il vous est arrivé d’utiliser ses produits et vous aviez eu des évènements indésirables y relatifs, il est recommandé de consulter immédiatement un professionnel de santé qualifié et de signaler l’incident à la direction de la pharmacie, du médicament et des laboratoires via l’adresse e-mail : info a dpml.cm.et/ ou vigilancedpmlcmr@gmail.com.
Danielle NGO NGEN Stg