Ouverture ce 09 février à Libreville de l’atelier sur le renforcement de la prestation des pharmaciens dans la lutte contre les maladies non transmissibles au Gabon. Objectif, permettre à l’ensemble des acteurs d’échanger sur le renforcement des prestations des pharmacies publiques et privées dans la lutte contre les maladies non transmissibles au Gabon, discuter et faire des recommandations afin de tirer parti des services pharmaceutiques pour maintenir un approvisionnement stable en produits pharmaceutiques, informer conseiller et éduquer la communauté, fournir des services de tests et de dépistages au Gabon. C’était en présence du secrétaire général du ministère de la santé et des affaires sociales, du représentant de MEDRAC-AFRICA, du Directeur Général de l’agence du médicament, et des délégués de la Banque Mondiale.
Pendant quarante-huit heures, la problématique sur le renforcement du rôle des services pharmaceutiques pour la lutte contre les maladies non transmissibles sera au cœur des débats. « Cette rencontre s’inscrit dans la mise en œuvre de la déclaration de politique général du premier ministre chef du gouvernement, qui prône le patriotisme et le pragmatisme pour pouvoir intensifier la lutte contre les maladies qu’elles soient transmissible ou non transmissible. D’autant plus qu’aujourd’hui en terme de dépense de santé, les maladies non transmissibles coute à l‘état et au contribuable plus chers que les maladies transmissibles. Donc cette concertation permettra aux professionnels du médicament de pouvoir réfléchir sur les garanties d’accessibilité et d’approvisionnement en vue de permettre aux patients d’avoir les médicaments de bonne qualité. » A laissé entendre le Dr Ange Mibindzou Mouelet Directeur général de l’Agence National du Médicament.
Le Gabon comme la majorité des pays en Afrique sub-saharienne, est confronté à une augmentation substantielle de l’incidence des maladies non transmissibles qui selon l’organisation mondiale de la santé sont désormais responsables de près d’un tiers des décès qui y sont enregistrés. « Cette table ronde qui a pour but de trouver des pistes de solution pour améliorer la prise en charge des maladies non transmissibles, s’inscrit dans la même ligne que les projets prioritaires du pivot social du volet Santé, du Plan d’Accélération de la Transformation, voulu par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.
Cet atelier s’inscrit également dans l’accélération de la lutte contre les maladies non transmissibles comme précisé dans la feuille de route du Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, conformément à la Déclaration de Politique Générale, du Premier Ministre, Chef du gouvernement, Alain Claude Bilie-bi-Nze. Les pharmaciens restent des acteurs importants du système et santé qui reçoivent régulièrement les patients pour la dispensation de leurs traitements dans cette lutte. C’est pourquoi, l’implication des services pharmaceutiques s’avère nécessaire. Ainsi, cette table ronde permettra d’une part, de déterminer le rôle présentement joué par les pharmacies dans cette lutte et d’autre part d’élaborer et proposer des recommandations stratégiques visant à renforcer l’implication des dites pharmacies pour: la maintenance d’un système a approvisionnement stable et continu en médicaments ; l’information, la communication et l’éducation des patients vus en pharmacie la fourniture de service de conseil et de dépistage aux patients dans les pharmacies. » A exprimé dans son allocution d’ouverture le secrétaire général du Ministère de la santé et des affaires sociales Patrice Ontina.
Les maladies non transmissibles représentent près d’un tiers de tous les décès au Gabon, tandis que les affections transmissibles, maternelles, périnatales et nutritionnelles représentent environ 60%. Les affections telles que les cardiopathies ischémiques, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète sont devenues l’une des principales causes de décès et ont considérablement augmenté. Les facteurs de risques de maladies non transmissibles ont également augmenté notamment l’hypertension artérielle des risques alimentaires, de la glycémie à jeun élevée, de l’indice de masse corporelle élevé, ainsi que la consommation d’alcool et de tabac. Les recommandations de cet atelier de quarante-huit heures restent fortement attendues.
Saint clair kengue