Le Gabon à l’instar de la communauté internationale a commémoré en différé ce 15 février 2023 la journée internationale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales. C’est le centre hospitalier universitaire mère et enfant Jeanne Ebori qui a servi de cadre à la célébration de cet évènement qui a vu la présence des éminents professeurs spécialistes de la cardiopathie congénitale et du ministre de la santé et des affaires sociales qu’accompagnait son ministre délégué Justine Libimbi épse Mihindou.
Les cardiopathies congénitales maladies graves ont impact d’autant plus important que ses manifestations peuvent être impressionnantes et souvent agonisantes. Les enfants et leurs familles sont en pédiatrie la dyade prise en charge quel que soit la pathologie. Selon le Dr daisye Sauniet psychologue clinicienne au centre hospitalier universitaire mère et enfant Jeanne Ebori, les cardiopathies congénitales sont des malformations du cœur ou des vaisseaux sanguins qui surviennent au cours du développement fœtal. Dans la majorité des cas, la cause de cette anomalie est inconnue et non liée au patrimoine génétique et le diagnostic est posé avant la naissance ou durant les premières semaines de vie. Il existe plus de 300 types de cardiopathies et chaque cardiopathie peut avoir une expression différente chez chaque enfant.
La prise en charge psychologique des parents d’enfant reste dépendante de l’appréciation de l’adhésion aux soins. Une prise en charge systématique qui rentre dans le parcours des soins de chaque famille, de l’annonce aux soins ambulatoires, établir un lien plus large avec la fratrie et les systèmes immédiats de l’enfant pourrait être un plus à intégrer.
Du côté du gouvernement, le ministre de la santé et des affaires sociales, révèle qu’au Gabon, 0.8 à 1% d’enfant présente les malformations congénitales. Et Par rapport à ces malformations la CNAMGS assure la prise en charge de ces enfants avec des évacuations sanitaires qui sont régulièrement réalisé. Aujourd’hui un constat est fait c’est celui du diagnostic de ces malformations qui doit se faire pendant la grossesse. « Nous avons un retard sur la prise en charge par les structures hospitalières par ce que les parents arrivent lorsque la maladie est assez grave. C’est pourquoi nous demandons aux experts et acteurs engagés dans la lutte contre les cardiopathies congénitales de travailler ensembles pour une meilleure prise en charge de ces enfants. » A-t-il exprimé.
Les pathologies cardiaques chez l’enfant, comme beaucoup de maladie ont
un impact sur la vie psychosocial de la famille et un retentissement sur le
développement de l’enfant. Intégrer un volet de prise en charge psychologique des familles en cas de cardiopathie congénitale est nécessaire et se devrait
d’être systématique et mieux coordonné. Ceci pour l’amélioration de l’acceptation de la maladie qui favorise l’adhésion aux soins. Le psychologue étant souvent une courroie de transmission entre le personnel soignant, la
prise en charge holistique ne peut être que favorable.
Saint clair kengue