Le syndicat national des personnels de santé a tenu le 8 février 2023 à Libreville son assemblée générale. Un seul point à l’ordre du jour l’interpellation de la tutelle sur la décentralisation et la prolongation du délai de dépôt des dossiers du concours de l’INFASS observé depuis le lancement de ce concours.
Un seul point à l’ordre du jour de cette assemblée générale qui a vu la présence des membres du syndicat national des personnels de santé : le concours de l’institut national de formation d’action sanitaire et social. <<Au cours de notre assemblée générale, nous avons édifié nos membres sur la déclaration de politique générale du premier ministre Alain Claude Billie By Nze lu devant la représentation nationale surtout le volet sanitaire et social. Qui a été relayé par notre ministre de tutelle qui a fait une lettre de cadrage à l’ensemble des personnels de santé et des affaires sociales. Une lettre dans laquelle le ministre a interpellé les uns et les autres à être plus proche des populations et que les caravanes médicales soit organiser par les CHU, les CHR, il est revenu sur les questions de gestion des ressources humaines, et ensuite nous nous sommes appesanti sur le concours de l’INFASS donc l’organisation et le dépôt des dossiers pose d’énormes difficultés à nos compatriotes. Nous avons neuf provinces et le premier ministre a parlé de la proximité, et nous pensons que le ministre de la santé a une décentralisation bien assise, on aurait voulu que ce concours soit décentraliser pour permettre à tous les participants de pouvoir se manifester dans tous les neuf provinces sans avoir besoin de se déplacer sur Libreville comme c’est le cas aujourd’hui. Il est difficile pour un candidat de Franceville ou de Koula-Moutou de pouvoir se manifester pour ce concours vu les difficultés de transport. Donc il aurait été mieux pour la tutelle de décentraliser ce concours en permettant à chaque direction régionale de santé de recevoir les dossiers des candidats et procéder à la délivrance des certificats médicaux et cela éviterait les déplacements massifs des candidats sur Libreville.
L’autre préoccupation c’est que nous ne savons pas quel sont les quotas, car on a donné deux filières en santé, et trois filières dans le secteur social. Malheureusement on ne sait pas combien de place sont réservé pour chaque secteur spécifique, au niveau de la durée de formation, quelqu’un qui a déjà été former infirmier d’état et par ce qu’il va faire infirmier polyvalent va se retrouver à faire trois années au même titre que le jeune étudiant qui vient faire la formation initiale ? Donc au vu de tout cela nous demandons à la tutelle de revoir l’organisation de ce concours, de décentraliser ce concours, et de repousser le délai de dépôt des dossiers pour permettre au plus grand nombre d’y prendre part. » A plaidé au nom du SYNAPS Sergheis Mickala Moundanga le secrétaire général de ce syndicat.
Saint clair Kengue