Le centre de traitement ambulatoire de Nkembo a servi de cadre le 30 Octobre 2023 au partage de repas entre ses patients et son personnel accompagner d’une causerie sur le thème drépanocytose et VIH deux pathologies qui touchent le sang, élément porteur d’une charge émotionnelle forte.
Dans un climat bonne enfant, les patients du CTA ont comme à l’accoutumé été édifié sur la prise en charge du patient drépanocytaire séropositif. « C’est un constat lorsqu’on a des patients qui sont drépanocytaires et qui vivent avec le VIH, il y a un problème financier et psychologique qui s’installe et pour cela il faut en parler. Par ce que en sensibilisant on peut prévenir et éviter les complications. Donc il était très important pour nous de parler de ces deux maladies avec nos patients.
Au cours de notre causerie, nous avons rassuré nos patients sur la prise en charge des personnes qui souffrent de ces deux maladies avant que les complications ne s’installent, notamment comment éviter les crises, et selon le taux de CD4 il faut rencontrer le médecin chaque trimestre et pareil pour la drépanocytose. Au lieu que le patient va chez chaque médecin aussi bien pour le VIH que pour la drépanocytose, il peut faire le même parcours chez le même médecin pour réduire les dépenses et avoir les moyens de préventions de crises et des complications. Nous devons savoir que lorsqu’il fait chaud les patients drépanocytaires se déshydratent et peuvent facilement faire la crise, avoir des douleurs aux articulations et lorsqu’un patient du VIH se déshydrate beaucoup peuvent développer plusieurs pathologies qui peuvent entrainer des complications sur les organes non vitaux. Donc il fallait une synthèse pour dire aux patients que certaines mesures comme boire de l’eau sont plus salutaires que banal.
Dans les deux cas on a besoin de consommer minimum trois litres d’eau par jour par ce que on est porteur des deux pathologies. Le patient doit savoir que la prise en charge des patients séropositifs et drépanocytaires se fait dans tous les CTA et par le même médecin. Plus besoin d’aller dans deux endroits différents. Un patient séropositif drépanocytaires ne doit pas être perdu de vue par son médecin traitant par ce qu’avec son médecin traitant il a tous les conseils notamment psychologique, médicamenteux, et socio culturel. Tout ceci rentre dans le traitement. >> Au expliqué le Dr Gisèle Ogoulingende Indjele Mibindzou médecin chef du CTA de nkembo.
Au cours de cette causerie, la psychologue Chille Gnalela Lindoudi psychologue du CTA de nkembo est revenue sur la prise en charge psychologique du patient séropositif drépanocytaire. <<Chez le drépanocytaire nous assistons à une prise des médicaments chaque jour, idem pour la personne vivante avec le VIH. Il faut savoir qu’ici les reins et le foie peuvent être touchés si la prise en charge n’est pas effective ou si le patient n’est pas régulier chez son médecin traitant. Le patient atteint de ces deux pathologies doit obligatoirement améliorer son hygiène de vie et son alimentation notamment une alimentation équilibrée quel qu’en soit le milieu où on se trouve, se faire suivre régulièrement par son médecin. Et je dois aussi préciser que avec le brassage des nationalités, il y a aussi la tare qui est fréquent en Afrique de l’ouest notamment le AC de la drépanocytose et aujourd’hui puisque les personnes aussi bien de l’Afrique Centrale que de l’Afrique de l’ouest se mettent ensemble, il est nécessaire de faire l’examen de l’électrophorèse pour voir si on n’est pas porteur de la beta C. >>
Prenant part à cette causerie, Brigitte ilama attaché d’administration sanitaire au CTA s’est dite très satisfaite que ces deux thématiques aient été expliquées aux patients du CTA. Pour elle, il est nécessaire pour les couples de toujours procéder à l’examen de l’électrophorèse afin de connaître chacun son statut. Beaucoup de personnes AS ne font pas la maladie de la drépanocytose, c’est lorsque les deux parents sont AS qu’ils vont malheureusement faire un enfant qui sera SS donc un drépanocytaire et si ce dernier est séropositif la situation devient difficile mais si ce patient est bien prise en charge dans un CTA comme on a expliqué son expérience de vie ne sera pas compromise puisque il sera suivi par un même médecin.
Saint clair kengue