Changements climatiques : Actions de Paul Biya pour la protection de l’environnement

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Le Chef de l’État camerounais a toujours plaidé pour une mobilisation générale de la communauté internationale face à la menace pour la «survie de l’espèce humaine » que constitue le réchauffement climatique.

A la tribune de l’ONU, Paul Biya plaide pour la sauvegarde du lac tchad.

Pour le Président Biya, « Il y a urgence », car « Déjà certains dommages causés par les changements climatiques sont irréversibles. Il faut donc à tout prix arrêter ce processus d’autodestruction » (Déclaration du Président Paul BIYA au Sommet mondial sur les changements climatiques à Copenhague, le 17 décembre 2009). Le Cameroun, par la voix de son Président, est convaincu que le caractère global des changements climatiques requiert des solutions elles aussi globales. Le Chef de l’Etat camerounais est préoccupé par les effets néfastes des changements climatiques tels que la déforestation, la désertification, la montée des eaux océaniques, l’appauvrissement de la biodiversité, la recrudescence des inondations, etc, qui ont des conséquences négatives sur l’agriculture, l’alimentation et la santé humaines.

Un exemple saisissant de la gravité de la situation est l’assèchement dramatique du Lac Tchad qui a vu sa superficie passer de 26 000 km2 dans les années 60 à 1 500 km2 aujourd’hui. Cet écosystème sensé faire vivre de milliers de familles camerounaises et tchadiennes a perdu près de 90% de sa superficie initiale. L’assèchement accéléré du Lac Tchad met en jeu la survie des populations des pays riverains. Le Chef de l’Etat camerounais constate, pour le déplorer, que « L’Afrique, à l’instar des autres continents, expérimente durement les effets du réchauffement climatique, quand bien même elle ne participe que faiblement à l’émission des gaz à effet de serre ». Il a relevé à plusieurs reprises que certains pays en développement, à l’exemple du Cameroun, jouent déjà un rôle important dans l’action mondiale contre le changement climatique. Raison pour laquelle il plaide pour « un réel transfert aux pays du Sud de technologies écologiquement rationnelles pouvant à la fois favoriser le développement et sauvegarder l’environnement ».

Pour le Président Paul Biya, il « s’agit-là à proprement parler d’un devoir, sinon d’un impératif de solidarité internationale ». Pour le Chef de l’Etat camerounais, la lutte contre les changements climatiques doit être compatible avec les exigences du développement durable et l’éradication de la pauvreté dans les pays du Sud. En septembre 2007, lors de la réunion de haut niveau sur les changements climatiques, à l’occasion de la 62ème Assemblée Générale des Nations Unies, il avait déjà convié la communauté internationale à renforcer les capacités d’intervention du Fonds d’adaptation au changement climatique, prévu par le Protocole de Kyoto pour aider les pays en développement. Sur la question du transfert de technologies et des financements, le Président pense qu’il serait équitable, dans les arrangements à venir, qu’un traitement particulier soit accordé aux pays en développement, notamment ceux du Bassin du Congo qui consentent de lourds sacrifices pour entretenir et régénérer la deuxième réserve forestière mondiale.

Juspo Alain

 

 

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