Grippe aviaire en Argentine : 15 provinces sur 23 touchées
Le 19 mai 2023, le service national argentin de la santé et de qualité agroalimentaire (SENASA) a révélé la contamination par la grippe aviaire d’un élevage dans la province d’Entre Rios.
Un cas de grippe aviaire vient d’être décelé dans un élevage de la principale province avicole de l’Argentine. Le 19 mai 2023, le service national argentin de la santé et de qualité agroalimentaire (SENASA) a révélé la contamination par la grippe aviaire d’un élevage dans la province d’Entre Rios. Cette nouvelle inquiète d’autant plus la filière que la province représente près de la moitié de la production de volailles du pays. C’est dans un élevage de poules pondeuses de plus de 15 000 individus que le cas a été identifié.
Les autorités ont aussitôt déployé un périmètre de test dans un rayon de dix kilomètres autour du point de contamination et le confinement est total dans un rayon de trois kilomètres. Les échantillons pris dans les exploitations environnantes n’ont toutefois pas révélé d’autres cas positifs à ce jour. Les mesures de biosécurité ont toutefois été renforcées.
Un nombre de cas en hausse
Le 15 février 2023, l’Argentine détectait le premier cas de grippe aviaire sur un oiseau sauvage avant de confirmer quinze jours plus tard, le premier cas dans un élevage. Depuis, les choses ont empiré et le pays a désormais atteint les 98 cas confirmés dont 26 toujours considérés comme actifs. Depuis le début de l’épidémie, une majorité des cas concerne les volailles de basse-cour, suivi par les poulaillers professionnels.
Peu avant la détection du cas dans la province d’Entre Rios, le secrétariat à l’Agriculture argentin avait annoncé une enveloppe de 7 450 millions de pesos (29 millions d’euros) pour les éleveurs ayant subi l’abattage de leurs volailles. « Comme nous l’avons dit dès le premier jour, nous allons être aux côtés des producteurs et des éleveurs dans toutes les circonstances auxquelles ils doivent faire face, car ils sont le moteur de l’économie argentine », a assuré le secrétaire à l’Agriculture Juan Jose Bahillo.
Une aide toutefois attribuée sous réserve d’avoir respecté les nombreuses mesures prévues par les autorités sanitaires, notamment sur le respect des délais de déclaration des animaux malades ou l’enregistrement préalable de leur élevage. Ce plan sera en vigueur pour six mois.
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