Hôpital régional de Ngaoundéré : Le Centre d’Hémodialyse remis à jour.

Les patients souffrant d’insuffisance rénale à Ngaoundéré peuvent désormais respirer un peu plus facilement. Les 12 générateurs de dialyse du Centre d’Hémodialyse ont récemment bénéficié d’une maintenance préventive, garantissant ainsi leur bon fonctionnement et optimisant leur rendement. Une nouvelle qui rassure les malades et le personnel médical, et qui témoigne de l’engagement des autorités sanitaires locales à offrir des soins de qualité. 

Les appareils de dialyse de l’Hôpital régional de Ngaoundéré ont fait l’objet d’une révision générale du 12 au 15 août dernier. Conduite par l’ingénieur en chef dudit centre, Ibrahim Chérif et une équipe venue du ministère de la santé à Yaoundé, il est question, selon eux, de la maintenance préventive. Cette activité est effectuée alors que le Centre vient de franchir une année de son fonctionnement. Il s’inscrit dans le cadre d’un plan de maintenance établi et dans le cadre de l’amélioration de l’offre de soins. À l’hôpital régional de Ngaoundéré, les techniciens en mission s’activent pour la maintenance.

Selon l’ingénieur en chef du centre, Ibrahim Chérif, « Après un an d’utilisation, on doit systématiquement faire la maintenance préventive. » Cette maintenance préventive consiste à faire une inspection, un contrôle et une visite des équipements. On procède par le remplacement de certains accessoires qui sont vétustes. Et d’ajouter, « Il y a le test hydraulique, il y a le test électronique qu’on fait dans le système pour voir si tout est en bon état. » Les 11 générateurs de dialyse sont concernés par les travaux.

Pendant la maintenance, aucun détail n’est négligé. Une opération qui concourt au maintien de la qualité des soins prodigués aux patients dans ce centre. « Je pouvais faire ma dialyse à Yaoundé comme l’a souhaité mon frère en service là-bas, mais j’ai préféré Ngaoundéré, parce que ce dernier offre un suivi de proximité et au cas par cas. » Si j’étais de l’autre côté, je ne sais pas si j’aurais pu bénéficier de ce service Express. « Nous ne pouvons que dire merci à l’équipe du docteur Oumarou Moussa », raconte Djibrilla, patient admis nouvellement en dialyse tout en affichant sa satisfaction.

À peine deux ans d’existence, cette structure sanitaire a engrangé des résultats positifs. Le nombre de patients qui sont en dialyse continue dans le centre est à peu près autour de 50 personnes. Et parmi ces 50 personnes, il faut noter que 70 % sont des hommes. Et nous pouvons également noter qu’environ 1 % de nos patients sont des étrangers venant des pays d’à côté, notamment du Nigeria, du Tchad et de la République centrafricaine. D’où l’importance d’avoir des équipements adéquats, fonctionnels et permanemment disponibles, explique le docteur Oumarou Moussa, chef du centre d’hémodialyse de l’hôpital régional de Ngaoundéré.

Depuis l’opérationnalisation du centre, plus de 2700 séances de dialyse ont été effectuées. La moyenne d’âge des personnes dialysées dans ce centre est de 45 ans. Un taux jugé supérieur par rapport à la moyenne nationale qui est de 40 ans. La mission du ministère de la Santé publique prend aussi en compte la visite technique de l’unité de traitement d’eau pour une eau irréprochable, car sans eau, pas de dialyse. À ce jour, tous les patients dialysés ont souscrit à la Couverture Santé Universelle (CSU). Ce qui leur permet de bénéficier d’une prise en charge moyennant 15.000 F CFA l’année, au lieu de 520.000 f CFA comme par le passé.

Jean BESANE MANGAM

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