Jeux olympiques et paralympiques paris 2024 : Le Cameroun rentre bredouille de la compétition… qu’est-ce qui n’a pas marché ?

Les six athlètes camerounais participant aux Jeux olympiques de Paris 2024 ont tous été éliminés. La dernière représentante du pays, Linda Angounou, n’a malheureusement pas pu sauver l’honneur du Cameroun ce lundi 5 août 2024 au Stade de France.

Le sprinter Emmanuel Eseme, qui s’était qualifié pour les demi-finales du 100 mètres, a confié à TV5 Monde avoir reçu une proposition du Sporting Club pour préparer les Jeux. Malheureusement, il n’a pas obtenu de bourse, ce qui a pu influer sur les performances de l’équipe camerounaise.

Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont débuté le 26 juillet et se termineront le 11 août. La délégation camerounaise a malheureusement connu un parcours difficile, les six athlètes étant éliminés dès les premiers tours.

Linda Angounou, qui participait au 400 mètres haies, n’a pas réussi à se qualifier pour les demi-finales. Elle termine troisième de son repêchage et quitte ainsi la compétition.

Emmanuel Eseme, après sa qualification pour les demi-finales du 100 mètres, a expliqué les difficultés rencontrées dans sa préparation. Il a souligné l’importance de l’offre du Sporting Club qui lui a permis de s’entraîner sans frais, compensant ainsi l’absence de bourse.

Le sportif camerounais a également insisté sur la nécessité d’investir dans les infrastructures sportives au Cameroun afin de révéler et de développer les nombreux talents du pays. Selon Arthur Biem, coach sportif, une préparation adéquate est essentielle pour atteindre l’excellence dans le sport.

Frieda NGO YEM stg 

Hydratation du footballeur

La déshydratation diminue les performances musculaires et physiques de 10%

D’après les spécialistes de la médecine du sport, une mauvaise hydratation peut être responsable de l’apparition de blessures, de tendinites, crampes, fatigue, hyperthermie, …La réhydratation va permettre une élimination des déchets plus rapide et va favoriser la construction cellulaire. Le footballeur en dépense encore plus puisque lors d’un match (ou d’un entraînement) les pertes sudorales sont très importantes.

Les pertes d’eau subies quotidiennement (eau, urines) doivent être contrebalancées par des apports suffisants et réguliers. Le corps humain a besoin en moyenne chaque jour de 35 à 50 ml d’eau / kilo de poids corporel, ce qui correspond à un volume d’eau variant entre 2,5 et 3,5 litres par jour pour une personne de 70kg par exemple. Une déshydratation de 1% poids du corps éliminé en eau, diminue les performances musculaires et physiques de 10% ! Or au cours d’un match de football on peut perdre facilement 3-4 litres d’eau ! Une mauvaise hydratation peut être responsable de l’apparition de blessures, de tendinites, crampes, fatigue, hyperthermie, …La réhydratation va permettre une élimination des déchets plus rapide et va favoriser la construction cellulaire. Le footballeur en dépense encore plus puisque lors d’un match (ou d’un entraînement) les pertes sudorales sont très importantes. Chez le sportif, la problématique de l’hydratation ne se réduit pas seulement à la phase d’exercice physique, l’hydratation avant et après la phase d’effort est tout aussi importante. Les besoins hydriques pour le sportif s’élèvent en moyenne à 40 g / kilo de poids corporel.

Lors d’un match, il faut déjà privilégier une eau très riche en minéraux, car les pertes en sels minéraux seront généralement élevées au cours de la rencontre. En dehors des matches, lors des jours offs, il est conseillé de varier votre hydratation avec de l’eau peu minéralisée (comme les eaux de source) pour optimiser la balance de vos apports hydriques. Mais pour fournir les apports énergétiques dont le joueur a besoin pendant un match, l’eau seule ne suffit pas. Il faut apporter des glucides (sucres), et plus précisément du glucose, qui est un élément essentiel pour la resynthèse musculaire et plus généralement pour fournir l’énergie nécessaire pendant une rencontre. C’est d’ailleurs, la diminution du glucose dans les muscles qui va provoquer de la fatigue. Il faut donc optimiser ses apports en glucose avant, pendant et après un match. https://www.footmercato.net/a991744484480461406-pourquoi-une-bonne-hydratation-est-indispensable-dans-le-football. C’est pourquoi, il faut privilégier une boisson énergétique (à ne pas confondre avec les boissons énergisantes comme Red Bull) allant de 60g à 70g de glucose pour 1L, qu’il faudra consommer progressivement pendant la rencontre. Par exemple, vous pouvez prendre quelques gorgées avant le match, puis ⅓ pendant la première mi-temps. Puis encore ⅓ à la mi-temps et ⅓ lors de la deuxième mi-temps. https://www.preparationphysiquefootball.com/201705/Hydratation. Il ne faut pas oublier d’ajouter une pincée de sel (1g pour 1L suffit) dans sa boisson car le sodium contenu dans le sel demeure essentiel pour permettre l’absorption du glucose dans l’organisme. Idéalement, cette boisson ne doit pas être trop fraîche (pas – de 10°) car une boisson trop froide ou glacée fait perdre l’envie de boire, ce qui peut favoriser une déshydratation. Dans un match, les pertes d’eau par la sueur ne sont pas totalement compensées par la consommation de boissons … Et comme boire beaucoup à la fois n’est pas recommandée (pas plus efficace pour s’hydrater, peut amener des maux de ventre), on comprend l’importance de boire souvent et avant le match. Dans les conditions de pratique habituelles, dans nos climats et à l’altitude du niveau de la mer, un adulte a besoin de 2 à 2,5 litres d’eau par jour, apportés pour la moitié par de l’eau de boisson. En sachant que les pertes liées à la sudation représentent selon les cas un à deux litres d’eau par heure d’effort, on peut considérer que le sportif doit donc boire dans son ensemble au moins un litre d’eau complémentaire par jour, lié à la seule pratique de son sport.

La qualité de l’eau de boisson est un problème de santé universel. L’eau est essentielle pour la vie, mais elle peut transmettre et transmet des maladies dans les pays de tous les continents – des plus pauvres aux plus riches.

Frieda NGO YEM Stg

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