Le Sucre – Un danger pour les personnes qui le consomment abusivement

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Le sucre est devenu, en quelques décennies, un des principaux ingrédients de l’alimentation industrielle. On le trouve partout, même là où on ne l’attend pas. Toutes les études montrent cependant qu’il est aujourd’hui la deuxième cause de mortalité dans les pays développés.

Le sucre favorise le diabète et l’obésité. Dès que l’on ingère des sucres, l’insuline s’active pour faire rentrer le glucose dans les cellules, puis celui-ci est transformé en réserves d’énergie sous forme de glycogène (grosses molécules de sucre) dans le foie et les muscles, ou sous forme de graisse (triglycérides) dans le tissu adipeux. Si la consommation de sucres devient trop importante et qu’ils ne sont pas utilisés pour l’activité physique, alors le stockage d’énergie s’opère davantage dans les tissus adipeux. Un excès de sucre fait également augmenter le taux de triglycérides et de cholestérol, ce qui bouche les artères et cause  l’hypertension et les maladies cardiovasculaires.  La consommation abusive du sucre favorise de même l’addiction au sucre. « Le sucre agit sur le cerveau comme une drogue, entrainant un cercle vicieux. Plus on en consomme, et plus on veut en consommer ».nous confirme Dr Tatiana KAMI à ce sujet.

Il affaiblit par ailleurs nos défenses immunitaires en s’attaquant à la flore bactérienne, dans l’intestin. Le sucre favorise également la fermentation intestinale et crée un milieu propice au développement de mycoses intestinales et des cellules cancéreuses (pouvant engendrer le développement de certains cancers : côlon, estomac, pancréas, utérus et sein). La consommation abusive du sucre provoque  aussi des aigreurs d’estomac qui se manifestent par la perturbation de  la flore intestinale, le sucre provoque constipations, des affections du colon, et mycoses intestinales. Le sucre entraine enfin un vieillissement prématuré de tous les tissus de l’organisme, y compris la peau. Lorsqu’on consomme le sucre, celui-ci se transforme en glucose dans l’organisme, avant de se fixer aux protéines du tissu cutané, formant des molécules appelées produits terminaux de glycation, ce qui a une action négative sur le collagène et l’élastine.

 C’est fort de tous ces risques que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande de limiter les apports en sucres libres à moins de 10% des calories quotidiennes (soit 50 grammes) dans un objectif de santé publique et suggère d’abaisser ce seuil à 5% pour « des bénéfices santé additionnels».

Arlette WANEKOSSA TOUMBA

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