Suite à la célébration de la journée mondiale contre le Sida le comité régional de lutte contre le Sida et ses partenaires ont organisé une marche sportive dans la ville de Ngoundéré le samedi 09 décembre 2023 dans le but de sensibiliser les populations, de promouvoir la prévention, le traitement et la prise en Charge du Vih/ Sida la région de l’Adamaoua.
Le but recherché est de faire comprendre à la communauté que le Vih n’est pas fini certes la prévenance est en baisse dans la région mais le Vih Continue. De ce fait il faut agir « dans notre région la prévalence de 2018 est certes entrain de baiser mais le Vih continue. Il faut dont faire quelque chose et c’est la population qui doit faire ce quelque chose là » souligne le Dr Nga Sylvie Marie Epouse Metomo, Responsable régional au GTR Sida Adamaoua. La sensibilisation des populations est d’une importance capitale « si nous prenons les médicaments et que la charge virale est indétectable, à 95% on ne plus infecter. Et c’est sur ce point que nous sommes maintenant, nous sensibilisons les populations avec les témoignages » a indiqué Mahamat Mayo, Délégué RéCAP + dans l’Adamaoua.
Confier le leadership aux communautés est le thème de la célébration de la journée mondiale du Vih édition 2023. Cette édition vise à accroitre la contribution des acteurs communautaires dans l’amélioration des conditions de santé des personnes vivant avec le vih/Sida « nous vivons avec le Vih/Sida et les gens comprennent déjà la prise en charge. On continue toujours à sensibiliser pour qu’ils respectent le troisième 95% que des personnes mises sous traitement ont une charge virale indétectable » affirme Mahamat Mayo.
La marche sportive qui a démarrées au niveau des services du gouverneur et sillonner les artères de la ville de Ngoundéré a vivement marquée l’édition de la journée mondiale de lutte contre le Sida. Ladite marche a été ponctuée par la distribution des quittes de protection et les exercices physiques. Avec 24 278 personnes testées positives et un taux de prévalence de 4,1% la région de l’Adamaoua enregistre une baisse progressive de la prévalence du Vih/Sida.
Afin de voir ce chiffre baissé, les responsables ont misé sur la décentralisation des unités. « La communauté doit prendre le lied de la lutte contre le Vih dans la région de l’Adamaoua et nous savons que quand il s’agit de la communauté, c’est chacun de nous qui est concerné, c’est tout le monde. En ce qui concerne la charge virale, nous faisons aussi la promotion de I=I, dont les communautaires doivent travailler activement afin que les populations comprennent que lorsqu’on est indétectable, on ne transmet plus le Vih. » affirme la Responsable régional au GTR Sida Adamaoua.
D’ici 2025, 95 % de toutes les personnes vivant avec le Vih (PVVIH) doivent avoir un diagnostic, 95 % d’entre elles doivent suivre un traitement antirétroviral (TAR) salvateur et 95 % des PVVIH sous traitement doivent obtenir une suppression de la charge virale tant pour améliorer leur état de santé que pour réduire la transmission ultérieure du Vih.
Désiré EFFALA