Lutte contre le Vih Sida: Gtr-Centre fait état des lieux de la région du centre
Dans une réunion d’échange et de sensibilisation pour le renforcement de la mise en œuvre de la mesure d’exemption de paiement directs des soins liés au Vih dans la région du centre organisé à Mbalmayo le 21 septembre, Gtr-Centre a fait un récapitulatif des cas de Vih Sida dans la région du centre.
L’objectif de cette réunion était de présenter la situation épidémiologique de Vih ; présenter les résultats de la riposte au compte du premier semestre ; présenter le projet ‘’User Fees’’ ; présenter l’état de mise en œuvre ; présenter un plan de résolution des problèmes posés. Selon la situation épidémiologique de l’année 2020, le Cameroun enregistre 36 millions d’adultes, 1,7 million d’enfants de 0 à 14 ans, 2,7% de personnes âgées de 15 à 49 qui vivent avec le Vih. La disparité dans la zone urbaine est de 3,4% dans la ville Yaoundé et de 2,4% dans la ville de Douala. De 2004 à 2018, le nombre de cas a chuté. Dans les zones rurales, les hommes sont les plus infectés au Vih que les femmes.
Au cours de l’année 2020, on a enregistré 15 083 nouvelles infections pour un total de 496 506 personnes vivant avec le Vih. En 2016, on note 5,75% de femme enceinte touchées. Selon le Gtr-centre, les jeunes filles sont plus touchées que les jeunes garçons. En 2021, les personnes vivantes avec le Vih sont estimées à 118 964. Environ 317 milles personnes se sont fait dépister volontairement cette année. Pour la sensibilisation, le renforcement de la distribution des préservatifs est nécessaire.
Le rapport de la politique d’exemption selon User Fees rappelle que dans les années 90, les Arv (Anti rétroviraux) coutaient 600 000 Fcfa ; en 2002, 22 000 fcfa ; en 2004, 18 000 fcfa et en 2005, 10 000. L’objectif de l’élimination du paiement direct de ces frais de services liés au Vih Sida était pour améliorer la riposte épidémiologique ; améliorer les indicateurs de prise en charges ; améliorer la solvabilité des patients. Comme challenge, il est question de mobiliser les personnes de références et impliqué toutes les parties prenantes ; anticiper les besoins en ressources humaines, en intrants et en finances ; décider des modalités et enfin informer les partie prenante. C’est avec une proposition de politique de communication que s’est terminée la réunion d’échange et de sensibilisation pour le renforcement de la mise en œuvre de la mesure d’exemption de paiement directs des soins liés au Vih dans la région du centre.
Albert BOMBA