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Ces chiffres ont été présentés par le ministère de la Santé publique, via Helen Keller International, lors d’un atelier de travail, qui s’est déroulé, du 03 et 04 octobre 2023, à Douala. Il s’agit des districts de santé de : Pouma, Edea, Ngambe, Njombe-Penja, Ndom, Nkongsamba, Melong, Manjo, Mbanga, Loum, Yabassi, Nkondjock.
La région sanitaire du Littoral compte 12 districts de santé endémiques à l’onchocercose et sous traitement. Il s’agit des districts de santé de : Pouma, Edea, Ngambe, Njombe-Penja, Ndom, Nkongsamba, Melong, Manjo, Mbanga, Loum, Yabassi, Nkondjock. Ces acteurs de la santé ont été conviés par le partenaire technique et financier Helen Keller International pour évaluer les résultats des activités menées en 2023 dans le cadre de la lutte contre l’onchocercose et la filariose lymphatique dans la région du Littoral. Les pistes de solution ont été identifiées et par ricochet, les activités de la campagne 2024 du traitement de masse contre l’onchocercose ont été planifiées.
Au cours de cette séance de travail, les différents districts ont présenté leurs différentes activités articulées autour de : la formation du personnel de santé, la formation des distributeurs communautaires, le traitement proprement dit, la supervision, la collecte des données. C’était également l’occasion pour les participants de présenter les différentes difficultés rencontrées à partir desquelles ils ont élaboré quelques recommandations. Parmi lesquelles nous pouvons citer : l’augmentation du nombre de distributeurs communautaires, mettre l’accent sur les exercices pratiques au cours des différentes formations, accentuer le plaidoyer auprès des CTD, renforcer la supervision pendant la distribution et la collecte de données, actualiser et rendre disponibles les outils de collecte de données des chefs des aires, réajuster l’objectif des distributeurs communautaires, se référer à la micro-planification avant le début de chaque campagne.
Les performances enregistrées sur le terrain ont été saluées par Dr Mambo MAKA, délégué régional de la santé publique du littoral. « Vos efforts parlent d’eux-mêmes », a-t-il déclaré tout en rappelant les enjeux. « Maintenant, il est question de les maintenir et les améliorer ». L’objectif est de ne plus avoir des personnes aveugles à cause des filaires qui ont évolué au point de devenir adultes, a-t-il rappelé.
C’était également l’occasion pour la tutelle de remercier Helen Keller International pour tous les efforts consentis : « nous profitons de cette occasion pour remercier le partenaire Helen Keller pour l’appui depuis plusieurs années », a-t-il ajouté.
L’apport d’HELEN KELLER INTERNATIONAL
Depuis plus de 100 ans, HELEN KELLER INTERNATIONAL travaille sur le front de la santé. Ses programmes donnent la priorité à la prévention et au traitement de la déficience visuelle et de la cécité ainsi qu’à la lutte contre les grands problèmes de santé mondiaux tels que la malnutrition et les maladies négligées qui menacent la vue, la productivité et le bien-être.
Dans le cadre de la lutte contre l’onchocercose sur le plan national, chaque année Helen Keller apporte un appui technique et financier pour traiter environ 9.000.000 de Camerounais contre l’onchocercose, dont 500.000 dans la région du Littoral.
Comme perspectives, l’objectif pour 2024, c’est que toutes les communautés endémiques à l’onchocercose atteignent une couverture thérapeutique de 80 %. Helen Keller apportera son appui à la DRSP pour qu’elle continue à assurer un leadership fort pour la mobilisation des ressources locales en faveur de la lutte contre les Maladies Tropicales Négligées.
Murielle ESSON EBANGUE