Les équipements et matériels destinés à l’élevage, à la pêche, et au développement de la pisciculture sont exonérés des droits et taxes de douane à l’importation pour une période de vingt-quatre (24) mois, à compter du 1er janvier 2024.
Dans la cadre de la finance 2024, le ministre des Finances a signé, le 13 mars 2024, une circulaire qui consacre l’exonération des droits de taxes de douanes à l’importation pour une période de 24 mois. Elle traduit la volonté gouvernementale de renforcer l’autosuffisance alimentaire en produits agricoles et de pêche, à travers notamment la promotion de l’agriculture de la seconde génération et le développement de la pisciculture.
Elle ne concerne pas les exonérations prévues à l’article cinquième de la loi de finances pour l’exercice 2021, qui demeurent valables sans limitation dans le temps. Aux fins de la présente circulaire, on entend par équipements matériels destinés à l’élevage, à la pêche et la pisciculture » l’ensemble des appareillages, outils et objets destinés au développement et à la pratique de l’élevage, de la pêche et de la pisciculture modernes. Sont ainsi considérés comme équipements en matériel destinés à l’élevage, à la pêche et à la pisciculture, les biens fabriqués localement.
Pour ce qui concerne l’agriculture, les marchandises concernées sont les suivantes: les charrues, les motoculteurs, les machines horticoles, les tracteurs agricoles à moteur à explosion ou à combustion interne, les machines et appareils pour la récolte des produits agricoles, y compris les presses à paille ou à fourrage ; les machines à traire pour l’agriculture. « Cette exonération des droits et taxes de douane vise l’accompagnement de l’agriculture de seconde génération, en vue notamment de garantir une autonomie alimentaire au Cameroun en produits de grande consommation (riz, maïs, soja, etc.) », explique le journal investiraucameroun.
Le ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales est charge de l’élaboration, de la planification et de la réalisation des programmes gouvernementaux dans les domaines de l’élevage, de la pêche et des industries animales et halieutiques ; l’élaboration de la réglementation et du suivi des normes, ainsi que de leur application en matière d’élevage, de pêche, d’industries animales et halieutiques ; des études et recherches en vue du renouvellement des ressources animales, halieutiques et piscicoles, en liaison avec le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation ; l’amélioration quantitative et qualitative de la production et des rendements dans les secteurs de l’élevage et des pêches, la promotion des investissements dans les domaines de l’élevage et de la pêche, en liaison avec le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire et le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique.
L’amélioration du contrôle sanitaire en matière de pêche maritime, fluviale et piscicole ; la salubrité des denrées d’origine animale, halieutique et piscicole ; la protection des ressources maritimes et fluviales ; l’encadrement technique dans les domaines concernés ; l’application des mesures visant à la conservation, au développement et à l’exploitation des animaux d’élevage et des produits de la pêche, la collecte, de la production et de l’analyse des statistiques dans les domaines de l’élevage, de la pêche, des industries animales et halieutiques ; le suivi des organisations professionnelles exerçant dans les domaines de l’élevage et de la pêche ; le suivi de la formation des ressources humaines dans les domaines concernés en relation avec les autres administrations intéressées.
Le suivi des écoles et centres de formation des personnels en médecine vétérinaire et dans les métiers concernés, à l’exclusion des établissements relevant des ministères chargés des questions d’enseignement.
E.S.N