Ngaoundéré: les pharmaciens plus proches des populations
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A l’occasion de la journée internationale du pharmacien célébrée le 25 septembre dernier, plusieurs activités ont été organisées dans la ville de Ngaoundéré à l’effet d’amener les habitants de la ville à avoir le réflexe de faire recours aux pharmaciens en cas de bobos de santé.
La région de l’Adamaoua comme les autres parties du pays font face à l’afflux des médicaments de la rue. Ce qui entraine d’une manière ou d’une autre, une faible fréquentation des pharmacies des formations sanitaires et privées installées dans la région. L’idée de célébrer le pharmacien née en 2009 à Istanbul en Turquie arrive comme pour encourager ce praticien de la santé et les populations à faire recours à ces officines afin de garantir leur capital santé.
Dans la ville de Ngaoundéré, la célébration de cette journée a donné lieu à diverses manifestations. A travers des crochets radiophoniques sur les ondes de la Crtv Adamaoua, une marche sportive et la sensibilisation, ces apothicaires sont aussi allés à la rencontre des apprenants du lycée classique et moderne de la ville, le Collège Les Pintades à l’effet de les sensibiliser sur l’importance de la fréquentation de ces officines pour leur bien-être.
Selon, le représentant de l’ordre national des pharmaciens, Dr. Boubakary Boulé, le pharmacien se trouve à tous les niveaux du dispositif sanitaire. Par lui, dépend la santé des populations. « Le pharmacien n’est pas qu’en officine, quand on dit pharmacien, la population pense que c’est derrière. Les études de pharmacie offrent beaucoup des perspectives professionnelles. C’est le pharmacien qui fabrique les médicaments et lorsque les médicaments sont fabriqués, c’est lui qui les distribue. Le pharmacien peut être un biologiste. Dans ce cas, il fait les analyses biomédicales » avant d’ajouter que l’industrie pharmaceutique va bien au-delà de la fabrication des médicaments, « Nous retrouvons aussi le pharmacien dans l’industrie cosmétique, agro-alimentaire sans oublier la recherche ».
A Ngaoundéré, s’il est vrai qu’une bonne frange de la population fait confiance aux « docta » de la rue, il n’en demeure pas moins que les pharmacies soient de plus en plus sollicitées par les patients à la recherche des médicaments prescrits dans les formations sanitaires. La multiplication de ces officines dans la ville traduit à suffire la sollicitation des habitants de Ngaoundéré en particulier et de la région en général. Toute chose qui traduit la nécessité d’une harmonisation des prix des médicaments vendus en pharmacie afin de limiter les disparités des coûts observées.
Jean BESANE MANGAM